Le véhicule est un ensemble de plusieurs éléments, qui, une fois agencés, permettent la mobilité et le transport des biens et des personnes. Cet ensemble est formé de parties parmi lesquelles la roue. Quand on parle de roue, très souvent elle est confondue avec les éléments rentrant dans son montage véritable. Cette partie de l’automobile est constituée d’éléments que sont la jante, l’enveloppe de caoutchouc, les perforations pour boulons entre autres. De ces éléments, l’enveloppe de gomme, à savoir le pneu, joue un rôle des plus déterminants pour la sécurité des automobilistes et passagers. En effet, il participe, lorsqu’il est bonne qualité, à la réduction des accidents sur la route. Mais de mauvaises constitutions, il contribue à augmenter les risques d’accident et conséquemment le nombre de décès sur les voies. D’où l’intérêt que revêt sa confection. Quels sont les produits de base qui entrent dans la fabrication de cette gomme ? Quel est le circuit conduisant à son obtention ?
La matière fondamentale pour la manufacture du pneu est le caoutchouc. Lui-même vient de matières premières diverses. Cependant, deux sources sont privilégiées : la source végétale et la source fossile. De l’origine végétale, il s’agit de l’hévéa. Cet arbre-pousse est en partie dans les régions équatoriales. En fait, c’est une plante qui nécessite un bon degré d’humidité, des températures pas trop élevées et une terre peu ferrallitique. Ce qui est retenu de cet arbre c’est sa sève. De couleur blanche et recueillie dans de petits bols au bout des entailles, elle est mélangée à d’autres produits chimiques et mise sous conditions afin d’obtenir du caoutchouc. De la seconde source d’obtention de la matière première est le brut de pétrole. Une fois extrait du sous-sol, le brut est travaillé pour fournir les différents types de carburants. Les résidus de ce raffinage sont mis sous conditions avec des produits chimiques, ce qui conduit au caoutchouc.
De l’obtention de la matière plastique de ces deux sources, la fabrication de l’enveloppe de gomme entre dans une autre phase aussi spécifique les premières. Le caractère singulier de cette étape tient de la qualité du pneu en termes de résistance à toutes sortes de conditions climatiques et d’usages. C’est à ce niveau que le génie des industriels est mis en relief. En effet, si le caoutchouc est ce avec quoi la gomme est fabriquée, alors cette confection doit obéir à certains canons et règles prescrites par les autorités politiques d’une part, mais également par les responsables de marques de pneumatiques. Aussi, cet élastomère doit avoir une certaine texture, c’est-à-dire une épaisseur réglementaire, un certain poids au centimètre carré, une valeur d’élasticité bien définie, une résistance précise par rapport aux différentes manipulations, une couleur noire uniforme. C’est à la suite de cette phase secondaire que la fabrication pourra débuter proprement dite. Elle consiste à enrouler, grâce à une machine un nombre précis de couches de caoutchouc afin de constituer l’enveloppe de gomme. Ce nombre de couches est déterminé par les caractéristiques de l’automobile qui doit recevoir cette roue. C’est dire par exemple, s’il s’agit de voitures de sport ou véhicules à grande vitesse, les enveloppes n’auront pas la même densité ou le même nombre de couches que les voitures d’usage ordinaire. Ainsi, on aura à la clé une enveloppe de gomme appropriée au type de véhicules.
La fabrication du pneu apparaît complexe. Cette complexité est le résultat des multiples transformations qui doivent intervenir entre l’obtention de la matière première et la manufacture de l’enveloppe de caoutchouc qui recouvre la roue. Mais elle est également fonction des règles définies par les politiques pour la sécurité, et l’une d’elles est le nombre de couches d’élastomère devant être utilisée pour la résistance et pour des crampons, dont la fonction première est d’éviter tout risque de glissement sur la chaussée par exemple.