Essai routier complet: Mazda 3 Sport 2011

Il est toujours difficile de renouveler une voiture lorsque celle-ci est en tête des ventes. C’est pourtant ce qu’a réussi à faire Mazda avec la Mazda 3. Depuis plusieurs années, la Mazda 3 joue du coude en première place avec la Honda Civic, particulièrement au Québec où la catégorie des compactes est très populaire. Bien qu’entièrement redessinée pour l’année-modèle 2010, la 3 conserve les grandes lignes de sa devancière. On a juste accentué ses traits afin de la garder dans le coup. Comme par le passé, la Mazda 3 est disponible en version berline et en version Sport à hayon. J’avais déjà essayé la berline en 2008 et c’est maintenant la « hatchback » qui s’est retrouvée dans mon entrée.

Mazda a retravaillé les niveaux d’équipements de la voiture sourire cette année. Bien qu’elle soit encore disponible en version GX, GS et GT, certaines versions gagnent en équipement alors que d’autres en perdent mais des groupes d’options plus ciblés sont offerts. Tout ça dans le but de garder les prix concurrentiels. J’ai essayé la version GS, celle qui devrait être le modèle le plus vendu. La grande nouveauté mécanique, c’est le nouveau moteur 2,5 litres plus puissant qui remplace le 2,3 litres et se retrouvera aussi sous le capot de la fourgonnette Mazda 5 2011.

Lorsqu’on prend place à l’avant sur des sièges parmi les plus confortables de la catégorie, on voit très bien les aspirations de la Mazda 3. Les tachymètre et compteur de vitesse sont surdimensionnés et sortent même de la nacelle. La performance est donc mise à l’honneur, du moins dans l’habitacle. Il n’y a aucun autre cadran au tableau de bord si ce n’est un petit écran entre les deux cadrans pour la gauge de niveau du réservoir d’essence et l’odomètre. Le cadran de température de liquide de refroidissement a été remplacé dans une simple lumière bleue qui indique que le moteur est encore froid. Le tableau de bord est éclairé de couleur orange et plusieurs matériaux sont mous, une rareté dans ce créneau. Une autre nacelle allongée relie la nacelle des cadrans à la console centrale. Dans cette nacelle allongée, on y retrouve l’affichage de la radio, l’heure et la température extérieure. La console centrale est passablement épurée. Une grosse molette est entourée de boutons de bonnes dimensions facile à manipuler avec des gants et le tout contrôle le système de son. Tout en bas, les molettes de la ventilation et d’autres commutateurs, de dégivrage de la lunette arrière entre autres. Le bas de la console est de couleur aluminium tout comme une petite bande juste au dessus du coffre à gants. Les commandes de la radio, du régulateur de vitesse et de la connectivité Bluetooth sont au volant. Attention aux essuie-glaces à détection automatique de pluie. Si vous les laissez en position automatique en hiver, vous risquez de faire griller les moteurs d’essuie-glaces s’ils sont collés au pare-brise par le gel. Donc, l’hiver, mieux vaut ne pas se servir du mode automatique!

La Mazda 3 Sport GS 2011 est équipée d’une chaîne audio AM/FM/CD/MP3 avec six haut-parleurs alors que la version GX n’en a que quatre. Cette chaîne est dotée d’une prise AUX mais pas de prise USB. Toutefois, les iPhone et iPod touch peuvent faire jouer de la musique par le système Bluetooth même si votre téléphone cellulaire y est déjà branché. Le son est de très bonne qualité. Et si vos moyens financiers sont plus étoffés, le modèle GT avec ensemble GT-E est équipé d’une chaîne plus évoluée BOSE et de la radio satellite Sirius. L’espace cargo est de bonne dimension et prend du volume si on abaisse la banquette divisée 60/40. Le plancher est alors parfaitement plat. Il n’y a pas d’irritant majeur dans cet habitacle si ce n’est que les places arrière sont plutôt limitées au niveau de l’espace pour les jambes. Pour avoir plus d’espace, vous devrez négocier avec les occupants des places avant.

Deux groupes motopropulseurs équipent la Mazda 3 2011. D’abord, le quatre cylindres 2,0 litres de 148 chevaux qui équipe la version GX avec transmission manuelle à cinq rapports et le nouveau 2,5 litres produisant 167 chevaux avec 168 lb-pi de couple. La transmission qui gère cette puissance est manuelle à six rapports de série. En option pour les deux groupes : une automatique à cinq rapports avec mode sport qui fait bien son travail en douceur et si le mode sport vous intéresse, il est rapide et agréable à utiliser. Les performances de ce groupe sont excellentes. La tenue de route est améliorée grâce à des pneus Bridgestone Turanza de 16 pouces et à la suspension indépendante dont l’amortissement favorise plus la performance que le confort. Le confort est quand même bon mais c’est un peu plus dur que chez certaines concurrentes. La direction à pignon et crémaillère avec assistance électro-hydraulique est vive et précise en plus de l’excellent freinage fourni par des disques aux quatre roues. L’antiblocage ABS avec répartition électronique de la force de freinage est de série sur tous les modèles de même que le contrôle dynamique de la stabilité et le système de contrôle de la traction, l’antipatinage si vous préférez! Tous les coussins gonflables tant frontaux que latéraux de même que les rideaux latéraux sont de série même dans la moins chère des Mazda 3. Soulignons des phares puissants qui rendent la conduite nocturne plus sécuritaire.

C’est une belle évolution que cette deuxième génération de la Mazda 3 2011. On ne parle pas de révolution au niveau de la silhouette mais d’amélioration notable au niveau motorisation avec l’arrivée du 2,5 litres. La consommation d’essence m’a semblé assez similaire à celle du moteur précédent. Toutefois, les performances sont excellentes pour une voiture de cette catégorie. Mazda a encore su injecté sa dose de « vroum-vroum » caractéristique de plusieurs de ses modèles. Le seul point sombre de l’habitacle, c’est l’espace restreint pour les jambes à l’arrière. On a privilégié l’espace cargo par rapport aux places arrière. Pour le reste, c’est une voiture très agréable à conduire au quotidien et la Mazda 3 GS 2011 devrait être le modèle le plus vendu de la gamme grâce à un prix relativement abordable pour un équipement très complet. Pas étonnant que l’on en voit autant sur les routes de la Belle Province!

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