En Afrique, le mysticisme et l’occultisme sont très utilisés ; ils rythment pour ainsi dire la vie quotidienne africaine. Les épouses en sont souvent victimes de la part de leurs maris. Pendant que les maris chez les blancs utilisent les médicaments pour affaiblir, abêtir leurs épouses, les hommes africains ont recours à la sorcellerie.
En effet, en Afrique, les femmes avec de nombreux atouts sont rarissimes, les femmes au statut social moyen ou élevé sont hors du commun. Quand un homme a la chance de jeter son dévolu sur une de ces perles rares, il est envié et jalousé par son entourage. C’est normal, les autres ont des épouses qui ne sont bonnes qu’à tenir un foyer. L’heureux chanceux gagne en supériorité et en stature. Il nargue les autres qui apparaissent du coup comme des mauvais chasseurs. Vous savez, on reconnait un bon chasseur à la qualité de sa proie. Un tel couple attise la convoitise des autres hommes et fait naître leur frustration.
Le mari d’une telle femme se rend bien vote compte de sa chance et de multiples envieux qui ne lui souhaitent pas que du bonheur. De plus, il a peur que sa femme lui échappe, il a peur de la perdre bref la pression est à son comble. Il recourt pour la plupart du temps à la magie, au mysticisme pour « l’enchaîner ». Dans cette mesure, il peut aller passer du temps même au pôle nord sans être inquiété : sa femme sera là à son retour. Le recours à la magie peut aussi avoir pour but d’éviter que sa brillante épouse renforce ou accroit ses atouts. Si elle est très au-dessus de lui, elle risque de le quitter. Il se retrouve alors avec une femme qui n’évolue plus, qui congèle tous ses projets et qui entre dans une période d’hibernation sans fin. SI d’aventure elle essayait de faire quelque chose, toutes ses tentatives se solderont par un échec. Est-il une malchance pour les femmes africaines d’être brillantes et pleines d’atouts ?