Entre parenthèses (…) Trop emboîter les idées finit par déboîter l’esprit

Ceci est une réponse à un ami qui pensait faire trop de parenthèses… 

« …(tu me diras ce que tu en penses)(ok ?)(j’arrète les parenthèses)… »

Tiens, c’est marrant ce que tu dis (à propos des parenthèses).
Généralement, je fais attention à ne pas me laisser aller à mon penchant naturel (pour les parenthèses (d’ailleurs je ne comprends par pourquoi on ne pourrait pas, comme en mathématique [tiens, je t’ai déjà dit que j’adorais les math ?], imbriquer les parenthèses à plusieurs niveaux pour rendre la structure de la pensée plus claire [enfin est-ce vraiment plus clair ? (à relire ce texte, je ne suis pas sûr que ce soit le cas (pourtant, en math, ça marche du tonnerre))] et indiquer clairement lorsque la digression est terminée [la digression serait grosso-modo l’équivalent des parenthèses en math, sauf qu’on ne dispose pas de symbole graphique pour les délimiter], ce qui indique, une fois de plus, que la différence entre math et langage ne tient pas seulement aux symboles utilisés) au cas où vous ne l’auriez pas compris) et je m’abstiens donc généralement d’en trop faire usage (des parenthèses, bien sûr, c’est de cela qu’il est question).

Mais, ne vous y trompez pas : bien que particulièrement complexe, cette phrase n’en est pas moins rigoureusement correcte et logique.

 

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