Ensemble dans la lutte contre l’insécurité alimentaire qui continue de malmener le monde d’aujourd’hui

L’insécurité alimentaire reste un défi majeur pour le monde d’aujourd’hui. Selon un rapport qui date de 2018, au moins 50 pays sont encore concernés par ce problème. A côté des actions gouvernementales, certains acteurs économiques décident alors de s’engager dans la lutte contre la malnutrition.

Quelle est la situation actuelle ?

Certains pays comme l’Yémen ont du mal à sortir face à la persistance de l’insécurité alimentaire. La guerre continue à y faire des ravages. C’est d’ailleurs l’une des causes majeures évoquées du problème de nutrition dans le pays. Plus de la moitié de la population de ce pays éprouve un besoin urgent d’aide alimentaire. Selon des informations de l’Unicef, un enfant meurt de la malnutrition en Yémen tous les 10 heures.

L’Ethiopie figure aussi parmi les pays en proie avec la malnutrition, surtout infantile. Dans ce pays, la famine constitue un facteur aggravant la situation. Résultat, plus de 7 millions de la population deviennent dépendants de l’aide humanitaire. La malnutrition reste aussi un problème courant dans d’autres pays africains comme la Somalie et le Soudan de sud.

Ces exemples illustrent parfaitement la situation catastrophique vécue par de nombreux pays. L’Unicef continue à tirer la sonnette d’alarme pour la recherche de mesures efficaces contre le problème. En effet, les conséquences de la malnutrition s’avèrent particulièrement graves chez les sujets vulnérables comme les enfants.

Cas de figure : la situation de Madagascar

L’île rouge a engagé d’importants efforts pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Des compléments alimentaires nutritionnels sont distribués aux victimes de malnutrition chronique ou aigue. Les jeunes enfants sont soumis à des suivis pondéraux réguliers. Certaines zones en proie à la famine, notamment la partie sud de l’île, bénéficient de multiples interventions de l’Etat.

Des acteurs économiques prêtent aussi main forte au gouvernement malgache dans la lutte contre la sous-nutrition. C’est le cas de sfam, le spécialiste de l’assurance pour la téléphonie, le multimédia et les objets connectés. Pour 2020, ce groupe annonce vouloir accroître son soutien à « Action contre la faim » à Madagascar. Cette annonce survient après que le deuxième actionnaire de la Fnac-Darty a confirmé sa volonté d’expansion malgré la crise. Gérant aujourd’hui plus de 7 millions de clients, le Groupe prévoit en effet de recruter près de 1 100 collaborateurs d’ici 2020-2021.

En somme, beaucoup reste à faire même si la situation est loin d’être inquiétante pour la Grande île. La malnutrition figure encore parmi les causes de la mortalité infantile à Madagascar. Elle est à l’origine de 43% de la mortalité des enfants âgés de 0 à 5 ans sur l’île. L’aide apportée par les acteurs économiques tombe ainsi à point dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Les enfants comme principale victime de l’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire touche davantage les sujets vulnérables comme les enfants. Ce problème touche près 200 millions d’enfants partout dans le monde, selon The State of the World’s Children. Le déséquilibre alimentaire tient également en compte des enfants souffrant d’obésité. Ce dernier devient aussi un problème majeur pour certains pays du monde, notamment en Amérique latine.

Il est important de préciser que l’insécurité alimentaire est un problème à l’échelle mondiale. Selon les dernières informations, ce sont 40 millions d’enfants qui souffrent d’obésité ou en surpoids. Les carences en vitamines et en fer concernent 1 enfant sur 2 dans le monde. Près de 149 millions d’enfants sont victimes d’un retard de croissance au niveau mondial. Ces informations démontrent qu’il y a urgence à trouver des solutions efficaces face au problème lié à la nutrition dans le monde.