Doucement Docteur! J’ai mal!

En 2011, plus d‘une vingtaine de salons dédiés au bien-être et aux médecines douces seront organisés aux quatre coins de l‘hexagone. Les visiteurs découvriront des techniques, des plantes, des séjours promettant une réconciliation du corps et de l‘esprit, offrant des solutions alternatives aux maux quotidiens, passagers ou persistants.
Appréciée des patients, ces médecines alternatives ne sont pourtant pas reconnues ou promues comme une solution complémentaire par la médecine conventionnelle française. Bien qu‘un français sur trois ait recours aux médecines douces, les instituts publiques et privées discréditent totalement ces soins qui font du bien.

Qu‘est ce que sont les médecines douces?

On dénombre plus de 100 médecines douces à ce jour. Certaines sont très connues comme l‘homéopathie ou la médecine traditionnelle chinoise. D‘autres paraissent plus fantaisistes à l‘instar de l‘apipuncture (thérapie à base de venin d‘abeille) ou l‘atrapuncture (les points du dragon).
Les médecines douces sont des techniques manuelles ou des produits naturels permettant au corps de se soigner en réagissant de manière naturelle à ces stimuli. Connues également sous les adjectifs « parallèles », « alternatives » ou même « holistiques », les médecines douces sont basées sur des traditions, souvent ancestrales. Leur reconnaissance scientifique est nulle car non éprouvées par la science expérimentale.

La France face à en Europe

La France et l‘Allemagne sont les deux plus grands consommateurs de médicaments en Europe, avec une prime spéciale pour la France concernant les psychotropes.
En revanche, pour les médecines douces, ces deux proches pays ont des discordes. En effet, en Allemagne, le recours et le remboursement aux médecines parallèles sont monnaie courante. Les activités physiques telles que la marche nordique et l‘aqua-fitness sont couvertes et reconnues bienfaisantes pour la santé. En Angleterre, l‘herboristerie sera plus privilégiée. En Suisse, la phytothérapie, entre autre, sera, à nouveau, remboursée par l‘assurance obligatoire des soins dés le 1er janvier 2012.
La Commission Européenne de Bruxelles reconnait l‘application des médecines alternatives comme moyen de traitement et amélioration de qualité de vie et rappelle souvent la France à l‘ordre, malheureusement sans succès.

Pourquoi aimer les médecines douces?

Un patient de la médecine conventionnelle ne se sent plus écouté et a le sentiment d‘être un simple numéro d‘une salle d‘attente pleine à craquer. Les médecins sont débordés, sous-payés, ne prennent pas le temps d‘écouter et n‘y sont pas formés. Tel mal rencontre tel diagnostique et le patient va prendre tel médicament. Et parfois, le traitement donné ne soulage pas et fait même empirer les choses.
Les médecines alternatives ont pour but de fournir un vrai confort, une qualité de guérison à la personne qui souffre et de l‘accompagner tout au long du traitement. Pour les petits bobos ou les maladies graves, le praticien écoutera son patient, devenu client, et proposera plusieurs solutions. Ainsi se distingue l‘obligation de soins de l‘ambition d‘apporter un vrai bien-être corporel et aussi moral.
N‘ayant pas „la nécessité“ d‘être éprouvées d‘un point de vu scientifique, les médecines douces évoluent à la même vitesse que les troubles. Elles proposent de nouvelles interprétations des maladies, des maux et différents moyens de les soigner. Ce sont les patients qui les font évoluer au même titre que les maladies.
La force des médecines douces est de ne pas se prétendre plus forte que la médecine conventionnelle. Le bouche à oreille s‘en occupe pour elles.

Bien entendu, il existe de vraies escroqueries sous le terme de médecines alternatives. D‘autres jouent exclusivement sur l‘effet placebo. D‘autres encore ne sont pas fiables et même dangereuses par rapport aux substances préconisées.
Malgré tout, on ne peut ignorer que les médecines douces offrent de vraies alternatives. La sophrologie ou l‘acupuncture permettent de gérer le stress quotidien et peuvent éviter la prise de psychotropes. L‘ostéopathie soulage de vraies douleurs physiques, notamment chez la femme enceinte. Alors que la médecine conventionnelle ne peut offrir que des antidouleurs aux effets secondaires forts dommageables.
Les médecines parallèles ne sont pas concurrentes de la médecine traditionnelle. Mais si les deux voulaient bien travailler main dans la main, soutenue par les institutions, alors c‘est notre vie en tant que patient qui en serait améliorée. Et n‘est-ce pas la leur objectif commun?