Dominique Ouattara, une première Dame à l’écoute du peuple

Dominique Ouattara multiplie les interventions ces dernières semaines dans le but de favoriser le progrès social en Côte d’Ivoire. Son influence est telle que la première Dame s’impose comme une figure incontournable de la vie culturelle du pays. D’abord avec son engagement au sein de la fondation Children of Africa, mais aussi avec son implication sur de nombreux sujets de société…

Dès 1980, Dominique Ouattara se lance dans l’aide à l’enfance en Côte d’Ivoire, et c’est en 1998 qu’elle créée la fondation Children of Africa (avec le soutien depuis plusieurs années de ses deux enfants Loïc Folloroux et Nathalie Folloroux). Lors de l’élection de son mari Alassane Ouattara à la présidence du pays, elle abandonne ses activités professionnelles pour se consacrer exclusivement aux actions humanitaires.

Sur le site de Children of Africa, elle expose ainsi son ambition pour la structure : « cette chaîne d’amour et de fraternité pourra, je l’espère, apporter sa modeste contribution à l’Afrique ». Avec plusieurs dizaines de bénévoles, la fondation remplit des objectifs sociaux tels que l’éducation, ou encore l’accès à la santé des jeunes de la région.

Il y a quelques jours, elle s’est par exemple mobilisée pour le concours des Miss Mathématiques en apportant des dons d’une valeur de plus de 7 millions de Francs CFA. Avec cette cérémonie, la première Dame souhaite développer les sciences dans le pays, tout en luttant contre les discriminations faites aux femmes. Son combat est donc résolument tourné vers le champ social et ancré dans la modernité.

Autre action en faveur de la culture, l’épouse du chef de l’Etat assistait également au septième salon du livre d’Abidjan. Le rendez-vous très attendu par les professionnels a été l’occasion de croiser le ministre de la culture, Maurice Bandama, et de rappeler que près de 7 millions de livres étaient produits chaque année en Côte d’Ivoire bien que l’analphabétisme concernerait encore plus de 50% de la population.