CONSEILS SIMPLES POUR AIDER VOTRE ENFANT À COMBATTRE L’INTIMIDATION
Dans ma chronique de la semaine dernière, je parle d’intimidation, enfin ce que je nomme « Terrorisme juvénile » ! http://www.machronique.com/intimidation-ou-terrorisme-juvenile/
Voici quelques conseils simples pour prévenir ou soutenir votre enfant victime d’intimidation :
1) Soyez vigilant : observez, notez tous les changements de comportements chez votre enfant. Un enfant victime d’intimidation va commencer à perdre sa joie de vivre, à se renfermer, à avoir des comportements craintifs. Il aura mal au ventre ou ailleurs, trouvera tous les prétextes pour ne pas aller à l’école, peut perdre l’appétit, le sommeil. S’il se lève fatigué le matin, est en perte d’énergie, manque de motivation, allumez ! Quelque chose ne tourne pas rond !
2) Discutez avec votre enfant, dès qu’il rentre de l’école ou que vous rentrez du travail : « Comment s’est passée ta journée ? » et observez son non-verbal et le ton sur lequel il vous répond : s’il est agacé, nerveux, enjoué ou neutre. S’il vous dit que tout va bien avec une mine de déterré, il y a là matière à enquêter ! C’est votre enfant, vous le connaissez, faites confiance à votre instinct. Il peut mentir et essayer de vous faire croire que tout va bien : il a peur que vous interveniez et que le remède soit pire que le mal. Vérifiez que son discours est en accord avec la tête que fait votre enfant, quand il vous dit que tout va bien. Si c’est faux, vous le sentirez. Faites-le parler de ses amis, de ses relations avec les professeurs, bref, de sa journée ! Intéressez-vous à lui.
3) Si votre enfant vous avoue rencontrer des difficultés avec des camarades de classe ou avec un professeur ou autre, coachez-le pour l’aider à régler ce problème : dans un premier temps, il faut l’encourager à s’en sortir tout seul, à l’aide de vos conseils. Il se sentira soutenu. Écoutez-le, ne diminuez pas la gravité du problème : pour lui, c’est une montagne à franchir ! Aidez-le à prendre du recul, à relativiser, mais ne minimisez pas la situation. Pour lui, c’est souffrant et il a besoin de votre soutien. Parfois, ce n’est ni de la violence verbale, ni physique à laquelle il devra faire face, mais du chantage affectif de la part de ses « amis ». C’est de la violence aussi. Lisez ma prochaine chronique, j’aborderai le sujet.
Si vos conseils ne règlent pas la situation et que votre enfant ne s’en sort pas seul, il faudra intervenir de façon intelligente, en accord avec lui, afin de trouver la solution qui lui conviendra le mieux. Faites-lui sentir que vous êtes là et que vous allez trouver les solutions : c’est ce qu’il attend de vous. Il faudra prendre rendez-vous avec le professeur ou le directeur de l’école, bref, avec la personne la plus à même d’aider votre enfant à retrouver sa sérénité. Vous pouvez aller jusqu’à contacter les parents de l’enfant maltraitant, si le milieu scolaire ne fait rien. Mais restez courtois ! Si toutes vos démarches n’améliorent pas la vie de votre enfant, parce que les autres élèves ont pris l’habitude de l’utiliser comme « tête de turc », souffre-douleur et autre, peut-être que la bonne idée sera de le retirer de cette école.
4) Si vous le retirez de l’école ou si vous le laissez dans la même école, une fois la paix revenue dans sa vie, il faudra néanmoins l’aider à développer sa confiance et son estime, qui auront été endommagées pendant ces événements, sinon, ça va recommencer !
Allez voir un professionnel pour l’aider à parler et à dépasser le traumatisme plus ou moins important qu’il aura subi. Il sentira que vous faites tout ce que vous pouvez pour lui. Inscrivez-le à des sports de combat (même les filles !), s’il y est ouvert. Les arts martiaux enseignent à mettre au sol, pas à briser des dents ou des membres : votre enfant, en cas de problème, saura mettre son assaillant à terre, sans rien briser. Faites-lui faire du théâtre, s’il le souhaite. Apprenez-lui des réparties, pas grossières ( !), qu’il utilisera quand on l’attaquera verbalement, faites-lui faire un sport ou une activité qui lui donnera confiance en lui ou en elle. Et surtout, donnez-lui reconnaissance (encouragements, compliments), affection et protection : montrez-lui qu’il est précieux pour vous et que vous êtes là, solide et protecteur.
Ne lui dites pas « ça va passer », « tu es un trouillard », « c’est bien fait pour toi », « tu t’attires toujours des ennuis, débrouille-toi ». S’il part vulnérable dans la vie, il y a de fortes chances que vous ayez omis de lui apporter un, deux ou les trois éléments cités plus haut. Il est toujours tant de rectifier le tir et de vous rapprocher de votre enfant : peut-être même que ce style d’événement malheureux vous aura fait prendre conscience de ses besoins et de son existence…
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