Le couple est en péril, menacé par toutes sortes de croyances limitantes que nos aïeux nous ont « vendues » : au début, c’est la passion, puis l’habitude, vient l’usure et, pour les plus courageux, la rupture, quand d’autres s’enfoncent dans les compromis, concessions et sacrifices qu’ils croient être une preuve d’amour… C’est une preuve de déséquilibre : comment pourriez-vous être heureux en étant esclave de l’autre ?
C’est d’autant plus courageux d’entrer inlassablement en relation que vous pensez que la prochaine sera vouée au même cycle infernal. Faut-il aimer… souffrir pour croire ça !
Vous plongez, la tête la première, dans les sacrifices, compromis et autres concessions, commence alors le bras de fer pour déterminer qui se soumettra, désignant ainsi le grand perdant. Perdant systématique, car vous prenez l’habitude de perdre, autant que l’autre de gagner : vous achetez la paix, à ce que vous croyez… C’est normal, puisque vous êtes persuadé que dans le couple, il y en a toujours un qui aime plus que l’autre et qui, par le fait, domine. Et vous vous laissez dominer pensant que l’autre vous aimera : bizarre, car c’est le mépris que vous récoltez. L’avez-vous remarqué ?
Toujours un qui domine dans un couple ? Faux ! chez les couples « affectivement équilibrés » et donc heureux, point de domination, ils s’aiment autant et prennent des décisions « gagnant/gagnant », dans lesquelles personne ne « se sacrifie, ne fait de concession ni de compromis », car chacun trouve son confort et son plaisir ! Vous trouverez chacun votre zone de confort en communiquant et aimer signifie comprendre l’autre et s’ajuster dans le respect de soi et de l’autre et non se sacrifier. Mathématiquement, voici ce que le couple n’est pas : 1 – 1 = 0 (le « -1 » étant celui ou celle qui vous soumet) et voici ce qu’il est, quand les deux personnes s’aiment, se respectent mutuellement et réciproquement et sont équilibrées : 1 + 1 = 2. Il y a toujours un p’tit malin qui me dit : « Ca fait 1 + 1 = 3 (Une personne + une personne = 2 personnes + le couple). Si ça vous convient ainsi, c’est bien aussi, du moment que ça ne fait pas moins de 2 !
Conclusions : « À mort, les SCC* » ! (Sacrifices, Compromis, Concessions)
*Cf. « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) en vente en numérique : https://pascalepiquet.com/le-syndrome-de-tarzan/