COMPRENDRE LES COMPORTEMENTS HUMAINS SIGNIFIE-T-IL S’ISOLER ? (Partie I)
Tant que vous barbotez, innocemment, dans le panier de crabes que représente le monde des dépendants affectifs (98 % sur une échelle de 1 à + de 10), écrasant les autres ou vous laissant écraser en alternance, tout va bien. Vous avez la sensation d’avoir des relations, qu’elles soient humaines ou pas vraiment, professionnelles, sexuelles et sociales. Vous allez même jusqu’à croire que vous êtes heureux en couple, les quelques premiers mois ou premières années, puis ça se gâte. Mais comme vous avez appris à faire des sacrifices, concessions et compromis ou comme vous avez l’habitude que les autres en fassent pour vous, c’est dans un monde maîtrisé que vous croyez graviter. Puis, un beau jour (si vous en avez la chance !), la souffrance frappe plus fort que d’habitude et vous ouvrez les yeux… Ce que vous découvrez vous effraie, car ils sont partout les dépendants affectifs et émotifs dont vous faisiez partie ! Que se passe-t-il quand vous apprenez à décoder les comportements humains ? Comment réagir quand vous réalisez que vous êtes noyé dans un monde de déséquilibre et de déséquilibrés ? Faut-il vous isoler ? Comment s’adapter ?
Vous vous demandez où j’ai pris ces chiffres : 2 % de personnes éveillées et ayant un niveau de conscience qui leur permet de comprendre la dynamique entre humains et d’accéder au bonheur vs 98 % de personnes plus ou moins en situation de survie qui croient être heureuses (elles se le font croire en le faisant croire à leur entourage) ou souffrent un peu, voire atrocement. Ou encore, n’ayant aucune notion de bonheur, elles pensent que c’est quand on ne souffre pas qu’on est heureux. Personnellement, j’ai traversé toutes ces étapes par le passé, sans comprendre que j’avais un problème, jusqu’au jour où je me suis retrouvée à genoux au sol, clouée. J’ai trouvé le chemin du bonheur depuis. Alors, je vous pose la question : combien d’hommes et de femmes, dans votre entourage, sont heureux célibataires ou en couple, ont le bon job, le bon domicile, sont en bonne santé et ont une belle joie de vivre ? Ces critères flirtent-ils avec la science-fiction à vos yeux ? Si oui, alors vous ne croyez pas aux gens heureux. Sinon, vous en faites partie ou y travaillez ardemment. Vivre dans le monde des 98 %, c’est adopter toutes sortes de fausses croyances qui vous envoient dans le mauvais sens. Vos parents ayant choisi la mauvaise direction, au lieu de vous faire part de leur échec et vous inciter à passer par un autre chemin, vous envoient exactement où ils sont : nulle part ou souffrant ou les deux !
Certains 2 %, noyés dans le monde des 98 %, ont cru qu’ils étaient fous, rejetés par la masse qui leur assenait de fausses vérités. Vilains petits canards isolés, ces 2 % ont refusé certaines croyances ne faisant pas écho en eux, ont souffert d’être mis au banc de la société pour découvrir, finalement, qu’ils sont éclairés. Intuitivement, ils savent que quelque chose cloche dans ce que la majorité diffuse et se taisent face au nombre ou font des recherches pour rejoindre ceux qui sont comme eux. D’autres, après plusieurs échecs, finissent par souffrir suffisamment pour que le besoin de savoir pourquoi ils échouent à chaque fois se fasse sentir. Ils font une démarche qui leur ouvre les yeux : la dépendance affective et émotive dirigeait leurs pas. Quelle horreur que cette découverte qui vous fait réaliser que 98 % de la population (toujours sur une échelle de 1 à + de 10) n’a pas grandi ? Nous vivons dans une garderie géante face à des comportements enfantins que vous êtes maintenant capable de décoder. Faut-il s’isoler ? Ça fait un choc de considérer que les comportements que vous aviez étaient névrosés. La suite logique, c’est d’en changer, sachant que la grande majorité continuera de les avoir. Être innocent a du bon, car, ne sachant pas la vérité, on continue à être à côté de la plaque sans se poser de questions. La souffrance finit par faire partie de votre vie, car « on ne peut pas tout avoir » à ce que vous pensiez. Certains, avant de réussir à basculer du côté des gens heureux, me confient qu’ils étaient mieux quand ils ne savaient rien. Effectivement, quand vous ne savez pas que vous souffrez, vous pensez avoir une vie tout à fait normale : les disputes dans le couple, un emploi que vous n’aimez pas, l’ennui qui vous accompagne, les compulsions qui vous aident à tenir debout, les relations sexuelles non épanouissantes mais débridées, les sorties pour vous étourdir et toujours tomber sur les mêmes désespérés. Mais quand vous êtes averti sur tout ce qui peut déséquilibrer votre vie, vous avez la gâchette rapide et la mèche courte : la souffrance frappe beaucoup plus vite pour vous ramener sur le droit chemin.
Anecdote : plusieurs lecteurs et lectrices et clients m’ont avoué qu’à cause de mon livre ou/et du coaching, ils ne réussissaient plus à avoir des relations sexuelles d’un soir, car ils voyaient arriver les névrosés qui ne trouvaient plus grâce à leurs yeux ! C’est certain qu’y voir clair réduit votre vivier pour les relations d’une nuit ou d’une semaine. Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une étreinte compulsive et ponctuelle que vous souhaitez vous acoquiner à n’importe qui. Et encore moins pour une relation d’une vie ! (Cf. « Séduire pour une noui ou charmer pour la vie ? » -Béliveau édituer). Mais, rassurez-vous, ce n’est pas une question de statistiques et probabilités : quand vous faites partie des 2 %, l’Univers (ou Dieu pour les Croyants) amènera vers vous la bonne personne, quand vous serez prêts tous les deux. C’est ce qu’il s’est passé pour moi !
La partie II de cette chronique, mercredi prochain !
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