L’éjaculation précoce est l’une des origines les plus courantes de tous les problèmes sexuels. D’après une étude faite sur des milliers d’hommes soignés, nous a permis de voir que 30% des personnes souffraient d’éjaculation précoce, éjaculation prématuré, éjaculation trop rapide. Nous avons constaté que l’éjaculation précoce est plus présente chez les jeunes ce qui n’est pas étonnant, car il y a une nette tendance à s’améliorer avec l’âge. Les patients obtiennent généralement un meilleur contrôle à mesure qu’ils vieillissent.
On parle d’éjaculation précoce primaire lorsque l’homme a toujours éjacule de façon incontrôlée, depuis son premier rapport sexuel, malgré une longue expérience et des rapports sexuels répétés, avec des partenaires stables. On parle d’éjaculation précoce secondaire lorsqu’un homme qui n’avait pas de problème de contrôle de son éjaculation s’y trouve soudainement confronté de façon répétée. Souvent c’est à la suite d’un choc émotionnel que l’ejaculation precoce apparaît.
Il existe différentes méthodes sérieuses permettant d’améliorer ce problème. Cependant elles demandent :
* Un réel investissement de l’homme (et de sa copine) ;
* Une réelle volonté de s’en sortir et une motivation forte (la résolution d’un tel problème passe la persévérance et le fait de ne pas se décourager lors des moments de déception qui ne manqueront pas de jalonner la période de rééducation) ;
* Un travail mental pour reprendre confiance en soi, aidé par sa partenaire. L’appui d’un médecin compétent dans ce domaine ou un sexologue est donc à recommander.
Il est à savoir également que :
* L’éjaculation précoce n’est pas due à une malformation physique ;
* L’hypersensibilité du gland que ressent l’éjaculateur précoce est totalement réversible ;
* Ce trouble n’est pas sa faute, que ce n’est pas une maladie, mais au contraire, une preuve d’un bon fonctionnement.
Voici les exercices à suivre dans un premier temps :
* Éviter de contracter la musculature pelvienne et les adducteurs des cuisses, car cela précipite l’éjaculation. Il faut au contraire se relâcher comme lors de la miction, et apprendre progressivement à anticiper le réflexe éjaculatoire.
* Effectuer quotidiennement des séries de musculation de la zone du périnée permet progressivement de prendre conscience de l’existence de ces muscles et de découvrir des façons de les utiliser, en particulier les effets sur l’excitation des contractions ou des décontractions.
* Apprendre à repérer les sensations qui annoncent l’imminence de l’éjaculation afin de ne plus se laisser surprendre par son éjaculation.
* Aborder des techniques de relaxation, comme la sophrologie, a ici tout leur intérêt et peuvent permettre à l’homme de mieux habiter son corps et d’accroître sa capacité de repérer le seuil éjaculatoire.
* Effectuer des séances de masturbation pendant lesquelles on s’astreint à ne pas éjaculer avant un certain temps. Cela permet d’apprendre à séparer excitation et éjaculation.
* Aborder la masturbation autrement : d’ordinaire, l’homme cherche dans la masturbation le soulagement par l’éjaculation, d’une certaine tension sexuelle. Malheureusement, il acquiert ainsi un automatisme d’excitation rapide qui l’amène vers une éjaculation plus rapide. Pour contrer cela, il faut apprendre à savourer toute la masturbation, à prendre plaisir à une érection et à une excitation qui durent, à mieux repérer ses niveaux d’excitation sexuelle.
Traitement :
Médicament pour retarder éjaculation