Lorsqu’elle n’en peut plus la personne dit:
- « Je ne sais plus ce que j’aime, je suis toujours fatigué(e).
- Je suis assez mêlé, je ne sais plus quoi faire.
- Je ne suis pas fou pourtant, que se passe-t-il?
- Je n’arrive plus à me concentrer.
- J’ai perdu mes repères. Est-ce qu’aime le travail que je fais?
- J’ai des décisions importantes à prendre et je n’arrive même pas à bouger.
- Des rêves moi? Je ne sais même pas ce que je veux!
- Personne ne m’aime.
- Ma vie est insatisfaisante à tut point de vue
- Qui suis-je?»
L’accumulation de ce genre de pensées provoque des humeurs qui engendrent une rumination constante et des constructions mentales invalidantes. Ces personnes expérimentent de grandes réussites et pourtant à l’intérieur d’eux-mêmes réside le tourment et ce, même pour des évènements ou des choses qui semblent au premier abord sans importance. Ce qui crée des comportements de SURVIE tournés vers soi et fondés sur la PEUR sont si coutumiers à beaucoup de gens, qu’ils apparaissent donc « naturels ». L’intégrité et la maturité émotionnelle sont souvent beaucoup moins familières et s’avèrent donc relativement contre-nature pour eux. L’attention tournée vers la survie crée une perception d’un monde difficile, hostile où la vie semble plus relever de la lutte que d’un joyeux événement. Cependant, vivre de cette façon limite notre pouvoir et nos possibilités.
C’est une des raisons qui explique pourquoi beaucoup de personnes se sentent impuissantes et sont régulièrement en colère, anxieuses, tristes ou déprimées. Qui ne connaît pas quelqu’un de frustré vivant en mode attaque, elle est souvent en colère pour tout et pour rien ou celle en mode défensive, qui a toujours peur de déranger, se culpabilise ou est timide. Il peut arriver que ces personnes passent d’un comportement à l’autre, soit en étant effacées ou soit au contraire, trop tapageuses, dépendamment des contextes.
Répondre à nos besoins affectifs est essentiel à notre vitalité. Nous avons tous ces besoins tout au long de notre vie, en contexte professionnel, personnel, familial, etc, que nous le voulions ou non. Chez certaines personnes, le besoin d’être aimé, apprécié et reconnu prend des proportions énormes et parfois des formes aiguës. C’est l’une des raisons principales qui explique pourquoi beaucoup d’entre eux ont recours aux drogues, au travail ou à diverses dépendances pour engourdir la souffrance physique, mentale et/ou émotionnelle. Ou encore ils sont présents au travail mais absent et indifférent à ce qu’ils font, c’est-à-dire du présentéisme.
C’est une sensation véritable de vide, de trou au niveau de l’estomac, qui cause une souffrance intense, si douloureuse, mais si souvent inavouée à soi-même. Elles cherchent des raisons à l’extérieur pour éviter de regarder à l’intérieur d’elles-mêmes car dans bien des cas, des évènements douloureux sont en cause. Pour certains, la route est moins longue et ardue que pour d’autres. Tout dépend des personnes qu’elles rencontreront sur leur chemin et dans quelles situations. Quelquefois ces personnes sont protégées par de bonnes conditions de travail et pour d’autres cela provoque une mise à pied parfois salutaire. Il existe aussi des raccourcis comme consulter une personne habileté à accompagner, guider et supporter les changements lors des transitions. Cela s’appelle un espace neutre.
Un espace où la personne retrouve des repères porteurs de satisfaction et de mieux-être pour devenir connecté à votre vrai moi. Alors vous ne serez plus fatigué et insatisfait.