Comment mettre fin à la souffrance ? Comment régler le passé ?

Comment mettre fin à la souffrance ? Comment régler le passé ?

Comment mettre fin à la souffrance ? Comment régler le passé ?

Pourquoi souffrez-vous ? Parce que vous restez accroché au passé. Comment ? Par vos blessures d’enfant, puis d’adulte. Chaque fois que quelque chose ou quelqu’un appuie où ça fait mal, vous retournez dans vos chaussures de petit garçon ou petite fille, propulsé dans l’une des cinq blessures : l’abandon, le rejet, l’humiliation, la trahison, l’injustice. C’est plus fort que vous ! Comment vivre le présent et avancer vers le futur, sans reculer pour un oui ou un non dans le passé ? En déprogrammant tous les événements qui, depuis votre conception jusqu’à aujourd’hui, vous ont enfoncé un peu plus à chaque fois dans le manque de confiance et d’estime. Je ris quand des gens écrivent sur leur fiche de réseau de rencontres ou affirment « avoir réglé leur passé » et « avoir cheminé ». La plupart ne savent pas ce que cela signifie. J’aime répondre : « Ah bon ?! Et qu’as-tu réglé exactement ? ». Et là, pas de réponse. Pire, ils exigent que ceux qui présenteront leur candidature aient « réglé leur passé ». Combien peuvent véritablement l’affirmer ? Comment sait-on qu’on a « réglé son passé »

Si vous vous brûlez ou si vous vous coupez, vous protègerez la blessure le temps qu’elle cicatrise. Si vous vous cassez un os, vous aurez un plâtre qui protégera  la consolidation. Une fois guéri, vous serez solide à nouveau. Mais les blessures de l’âme n’ont ni plâtre ni pansement : c’est à vif tout le temps ! Bien sûr, pour anesthésier, vous choisirez différentes façons, les compulsions, et surtout une relation avec une personne qui vous nuit, parfois vous détruit. Vous chercherez une béquille, voire plusieurs, mais rien qui rendra l’endroit insensible le temps que vous vous répariez. Parce que ça se répare ! Mais vous retombez sans arrêt dans les mêmes processus. C’est ce que vous appelez des « patterns » et que j’appelle, moi, des « pistes de ski de fond ». Adepte du ski alpin, quand je suis arrivée au Québec, j’ai voulu faire du ski de fond : mes planches de bois bien calées dans les traces faites à cet effet, impossible d’en sortir ! Je voulais tourner à gauche mais si la piste allait à droite, et, surtout en descente, j’étais incapable de sortir de cette stupide gouttière dans laquelle mes skis étaient prisonniers : je ne contrôlais plus ma direction !

C’est pareil pour vous : impossible de réagir autrement que par la souffrance à un stimulus frappant exactement à l’endroit qui vous fait mal depuis l’enfance. Et de plus en plus mal, car chaque coup porté ouvre encore plus la plaie, vous faisant réagir de plus en plus violemment. Que pensez-vous qu’il se produise dans la tête de celui ou celle qui tue la personne qui veut l’abandonner ? Ce sont souvent des hommes qui cèdent au « crime passionnel », que j’appelle plutôt « crime de désespéré ». Cet homme a été rejeté par sa mère, puis il a une petite copine qui le rejette à son tour. C’est la deuxième mère qui le rejette. Il a ensuite une conjointe qui le rejette aussi. C’est la troisième mère qui le rejette. Et une autre conjointe qui le met à la porte, constituant la quatrième mère qui le rejette. Celle-ci ou la suivante qui le repoussera paiera pour sa mère et toutes les autres : la souffrance à son paroxysme, il sera incapable d’accepter d’être rejeté une fois de plus.

Je me suis vue tuer mon mari à coups de couteau et les images étaient d’une telle violence que j’ai eu très peur. Le deuxième conjoint me poussait également dans des états de rage tels que lorsque je suis allée consulter en Shiatsu pour régler la colère et la tristesse, j’ai dit à la personne qui me suivait : « Dépêchez-vous de m’aider à régler la colère, parce que je vais le tuer et il va payer pour tous les autres ! ». Je voulais dire pour tous ceux et celles qui m’avaient fait souffrir par le passé. Ma brouette était pleine et je ne pouvais plus la pousser : à bout de souffle, de patience et d’endurance, la colère me submergeait. Je me retrouvais dans mes chaussures d’enfant soumise, traitée comme une écervelée irresponsable qui n’avait pas droit au chapitre. Quand vous avez une faille, une fissure à l’âme, les autres la reniflent inconsciemment et s’y introduisent. C’est votre point faible, votre talon d’Achille. L’homme n’est pas un loup pour l’homme, il est un charognard dans un monde de dominateurs et de dominés. Dès qu’il en sent un plus faible que lui, il le bouffe ! Comment ? En appuyant là où ça fait mal : la culpabilité, la colère, la trop grande générosité, les peurs et j’en passe et des meilleures ! La tristesse est souvent génératrice de colère car quand on vous blesse, vous commencez par être triste, puis de blessure en blessure et de tristesse en tristesse, la colère gronde, sournoise, latente, souterraine. Jusqu’au jour où elle vous domine, vous envahit, vous submerge et vous posez un geste qui peut être irréversible. Ce ne sont pas les personnes réputées coléreuses qui tuent : ce sont celles qui endurent, endurent, endurent jusqu’au jour où… elles n’endurent plus, elles tuent !

Enfant, vous êtes soumis et des parents abuseurs qui vous écrasent : vous voilà impuissant devant l’injustice et trop petit pour réagir. Mais vous grandissez et la tristesse fait place à la colère : vous êtes assez grand et fort, adulte, pour vous faire respecter, mais vous ne le faites pas de la bonne manière. En fait, personne ne vous a dit que vous êtes adulte et que vous n’avez plus besoin de vos parents, de l’oxygène dont ils auraient dû vous nourrir pour faire grandir votre croissance affective. Vous pouvez respirer dans votre propre bouteille d’air. Au lieu de cela, vous continuez donc à le revendiquer chez vos géniteurs (qui ne vous en donneront jamais !), mais également à travers chaque personne (conjoint, (faux)amis, collègues de travail, patron, etc.) que vous rencontrez. Sans succès : la souffrance grandit, à chaque rejet, chaque abandon, chaque trahison, chaque injustice, chaque humiliation. En déprogrammant le passé, vous reprogrammez le présent et le futur pour un avenir épanouissant.

Comment savoir si vous avez réglé les blessures du passé ? C’est très simple, quand vous en parlez, vous n’éprouvez plus aucune émotion, comme si vous racontiez l’histoire de quelqu’un d’autre. Cette femme mariée depuis six mois et enceinte de six mois dont le mari sortait toutes les nuits pour rejoindre sa maîtresse, la laissant seule et désemparée, même la veille de l’accouchement, c’est moi. Et pourtant, quand j’ai écrit mon livre « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) ou quand j’en parle à mes clients, je ne ressens plus rien : j’en ris ! Je ne suis même plus capable de me souvenir de la souffrance. L’expérience, elle, est bien là, mais les émotions négative reliées aux événements malheureux que j’ai pu vivre se sont évanouies, dissipées, désintégrées. Est-ce utile de se souvenir de la souffrance ? Non, inutile d’encombrer votre « disque dur » avec cela. Ce que vous retenez, c’est qu’il faut repérer les pièges et les éviter parce que… ca fait mal ! Le week-end dernier, un de mes clients (il se reconnaîtra et je le salue au passage) a raconté sa dernière tentative de suicide, qui a lamentablement échoué : sa façon de relater cet événement épouvantable était si drôle, que nous avons tous ri aux larmes. Pensez-vous qu’il aurait réussi à nous faire rire, s’il n’avait pas déprogrammé toutes les émotions négatives reliées à cet épisode si douloureux ?

La sagesse, c’est reconnaître les pièges pour ne plus jamais tomber dedans. Malheureusement, il faut « y avoir goûté », avoir eu mal, pour les repérer. A une certaine époque de ma vie, je sautais à pied joint dans tout ce qui pouvait faire mal. C’est presque un don ! En fait, c’est une mauvaise programmation qui vous pousse à vous jeter, impuissant, dans la gueule du loup ou de la meute entière ! Aujourd’hui, je les connais, je les évite et j’avance dans la vie en toute confiance. Le passé est le passé : y rester accroché, c’est continuer à vous croire victime de vos parents, de la personne qui vous a fait souffrir, voire abusé. Vous gâchez votre vie dans ce lien qui vous retient à votre bourreau : il ne reconnaîtra jamais ce qu’il vous a fait pour ne pas s’accuser. Pardonnez ou pas, faites ce qui est confortable pour vous, mais avancez ! Laissez derrière vous toutes ces personnes qui ont agi par mauvaises programmations et qui sont en situation de survie. Elles vous ont écrasé pour se relever : c’est une explication, pas une excuse !

Vous vous libérez du passé et de ses acteurs toxiques une fois que vous comprenez que vous pouvez respirer dans votre propre bouteille d’oxygène et que vous n’avez pas besoin des autres pour vivre, quelle liberté ! Vous pouvez enfin avancer vers votre propre vie. La PNL vous libère de ces émotions négatives qui s’accumulent dans votre brouette et vous étouffent progressivement. Comme avec un œuf, elle sépare le blanc du jaune : retient l’expérience et libère l’émotion négative. Vous vous souvenez des événements, mais ils ne sont plus associés à la souffrance. De nombreux clients en coaching ont éclaté en sanglots, homme ou femme, en me racontant des faits qui les avaient traumatisés. En fin de coaching, ils pouvaient évoquer ce passé avec sérénité, sans aucune émotion. Là, je sais que la personne est libérée. Parce que vivre, c’est être dans le présent et visualiser le futur, les deux seuls éléments sur lesquels vous avez du pouvoir. Le passé est derrière vous : je me moque bien de ne pas avoir eu une mère formidable (je l’ai virée, elle était toxique) ou un mari aimant (j’ai divorcé). Aujourd’hui, je sais que je vais rencontrer un homme formidable (j’ai tous les outils pour détecter les hommes déséquilibrés et choisir le meilleur des hommes pour moi !) et je n’ai plus besoin d’une mère, même si j’ai couru après pendant plus de 40 ans ! Je suis ma propre famille, un électron libre du passé, je construis mon futur dans le présent et, croyez-moi, il va être à mon image : dans le plaisir et la gaieté. Parce que moi, j’ai réglé mon passé. Et vous ?

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