Le ravalement de façade désigne l’ensemble des opérations destinées à maintenir les murs extérieurs d’une bâtisse en bonne état. En tant que tel, il peut se concrétiser par le nettoyage de ces murs, par le traitement des fissures ou par la rénovation totale de ces structures. En fonction de la nature et de l’importance des travaux, il faudra ainsi préparer un budget plus ou moins conséquent. Comment peut-on donc financer ses projets de ravalement de façade ? Nous répondons à cette question dans ce qui suit.
L’Eco-prêt à taux zéro pour financer son ravalement de façade
Comme son nom l’indique, c’est un emprunt bancaire. Ce sont donc les institutions financières qui l’octroient. Toutefois, celles-ci ne sont pas tenues de donner suite à toutes les demandes de financement qu’elles reçoivent.
L’Eco-prêt à taux zéro ne donne pas lieu au remboursement des intérêts. Le Gouvernement prend en effet la charge de ces derniers. C’est comme une aide financière dont les bénéficiaires sont les propriétaires occupants, les bailleurs ainsi que les locataires de maison. Ces personnalités devront néanmoins être éligibles à cette aide. Pour cela, la demeure devra faire office de résidence principale. Des travaux permettant l’amélioration des performances énergétiques du logement devront en outre être effectués. Au-delà de toutes ces conditions, le ravalement de façade doit être confié à une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Le recours aux services d’un façadier certifié est donc obligatoire.
À titre indicatif, le montant de ce prêt n’excède pas 30 000 €. Quant à son remboursement, il se fait sur 10 ans. Dans le cas d’une rénovation lourde, ce délai peut aller jusqu’à 15 ans.
Enfin, l’Eco-prêt à taux zéro peut être cumulé avec d’autres aides financières. C’est le cas par exemple des aides locales, du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les subventions de l’ANAH.
L’aide de l’ANAH comme financement aux travaux de ravalement de façade
L’Agence National pour l’Habitat ou ANAH accorde une aide financière pour la réalisation de travaux de rénovation. Les propriétaires et les copropriétaires d’immeubles en sont les principaux bénéficiaires. Quant à son montant, il peut représenter 50 % des frais occasionnés par les travaux. En revanche, il faut savoir que cette aide n’est pas universelle. En d’autres termes, elle est surtout destinée aux foyers à revenus « modestes » et « très modestes ». Ici encore, il faudra remplir les conditions d’éligibilité pour en bénéficier.
Tout d’abord, la bâtisse devra servir de résidence principale depuis plus de 15 ans. Après les travaux de rénovation, il faudra continuer son occupation pour les 6 années qui suivent.
Ensuite, les demandeurs de cette aide ont l’obligation de confier les travaux à un façadier certifié RGE. Par conséquent, vous ne devez en aucun cas vous charger personnellement de leur mise en œuvre. Le coût des travaux en question doit être inférieur à 1 500 €. Enfin, le demandeur ne doit pas contracter de prêt bancaire durant les 5 années précédant les travaux de rénovation pour bénéficier de cette forme d’aide. D’ailleurs, ces derniers débuteront une fois que la subvention a été reçue et que l’ANAH a donné son accord.