Comment avoir un bon équilibre alimentaire ?

Des tonnes de personnes se priver totalement de ces deux nutriments, sous prétexte qu’ils « font prendre du gras ». Et figurez-vous que raisonner de la sorte peut mettre votre santé en péril. Alors rien de tel qu’une bonne piqure de rappel et de remise à plat pour se nourrir correctement en fonction de vos objectifs de transformation physique. On y va avec un petit point sur ces trois grandes catégories de nutriments qui composent en majorité votre alimentation.

Les protéines : la matière

De la matière pour construire du muscle. Pour schématiser, présentons les choses de la sorte : lorsque vous faites du sport, vous détruisez de la fibre musculaire. Cette fibre musculaire va alors se reconstruire. Pour se reconstruire, elle a besoin de protéines. Les protéines sont comme des briques qui vont vous permettre de rebâtir vos muscles en plus volumineux. Pour cela, vous en avez donc besoin. Et pour ceux qui désirent perdre du gras, gardez en tête que les protéines sont en majeure partie digérée et utilisée par l’intestin grêle qui s’en sert pour assurer son bon fonctionnement.

De fait, les protéines ont beaucoup moins tendance à être stockées sous forme de gras. L’idée, pour ne pas trop se prendre la tête à calculer, c’est de prendre environ 30 grammes de protéines par tranche de 3 heures si vous désirez prendre du muscle (et je ne dis pas que l’on ne peut pas en prendre plus, mais ça, c’est un autre débat et je vous donne un chiffre qui semble suffisamment intéressant à vous qui n’êtes pas bodybuilders ;) ) et à chaque repas et petite faim si vous désirez perdre du gras.

Les glucides : la variable d’ajustement

La variable d’ajustement en ce que la quantité que vous mangez va déterminer la réussite de votre objectif de transformation. Alors pour commencez : brisons le mythe. Les glucides ne font pas forcément grossir et il est absolument vital de continuer à en manger même lorsque l’on veut perdre du gras. Pourquoi ? Plusieurs types de réponses. Dans le cadre d’une prise de masse, les glucides vous fournissent l’énergie nécessaire pour assurer vos entrainements, mais aident aussi votre corps à assimiler les protéines et à produire des réactions hormonales propices à la construction de muscles (sécrétion insulinique et absorption de testostérone notamment). Pour la perte de graisse, les glucides servent de carburant à votre corps pour entamer son processus de brulage du gras.

Alors oui, bien entendu, trop manger de glucides vous fera grossir, car ils seront stockés sous forme de gras. Mais bien les choisir – en prenant des glucides à faible index glycémique qui sont plus utilisés pour vous servir d’énergie que pour construire du tissu adipeux – et en manger intelligemment – en les coupant le soir par exemple – vous permettra d’en tirer le meilleur parti.


Les lipides : diabolisés, mais facteur de bonne santé

Alors oui, certains lipides sont mauvais : ce sont les « mauvais » lipides (beurre, crème, charcuterie, mouton, etc.) qui occasionnent des déséquilibres en acide gras, produisent du mauvais cholestérol et sont stockés à vitesse grand V sous forme de graisse. Mais il y a aussi les bons lipides, ceux que les nutritionnistes appellent « acides gras poly et mono insaturés » (huile d’olive, amandes, avocat, saumon, thon, etc.) qui sont vitaux pour rester en bonne santé, en participant à la vitalité de votre peau et de vos yeux, à renforcer votre système immunitaire ou encore fournir énergie et vitalité à votre système nerveux.

La conclusion : tout est question d’équilibre

Alors remballons ensemble les savants fous qui pensent qu’il faut manger exclusivement des protéines pour prendre de la masse ou encore ceux qui veulent vous faire croire que pour perdre du gras, il ne faut plus manger de glucides et de lipides.

Notre corps est une belle machine et votre transformation physique ne pourra aboutir que si celui-ci reste en bonne santé, comme un terreau favorable à une bonne culture. Alors, mangez de tout, de manière équilibrée et intelligente, en variant les moments d’absorption des glucides et en privilégiant « les bons » lipides. Une question d’équilibre .

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