S’il existe un domaine très complexe qui nécessite une véritable sagacité et un génie sans précédent, c’est certainement le monde de l’art. En effet, la musique dont il est dit que c’est le tout premier art, la chanson, la peinture, la sculpture pour ne citer que ceux-ci mérite-t-elle vraiment qu’on leur accorde autant d’importance? Si dans les pays sous-développés mieux encore dans les pays pauvres, elles sont perçues comme le chemin de l’aventure et de la précarité, dans les pays développés ou riches, l’art est un domaine très prisé. D’ailleurs, des écoles de musique, de peinture et de sculpture ne cessent de sortir de terre comme des champignons dans les pays les plus avancés en termes de développement. L’art en général, peut se définir comme le produit de l’activité humaine dont le but ultime est la recherche et l’expression du beau. Il n’est en aucun cas fondé sur un raisonnement logique, sur l’argumentation, sur la démonstration, sur l’analyse conceptuelle, mais il s’impose à tous comme tel. L’art procure une certaine satisfaction désintéressée, libre. Cette autosatisfaction n’est pas le fruit de ce que l’objet peut apporter ou apporte au sujet, mais de l’objet lui-même en tant qu’il y a harmonie entre ses formes et sa fonction ou sa finalité. Parmi tous les sept arts, celui qui semble le plus touché le cœur des hommes est la musique. D’ailleurs, il suffit de prononcer le mot artiste pour que tout de suite se profile dans la mémothèque des hommes l’image d’un musicien. Un musicien est d’ailleurs celui là qui combine, arrange les mots dans un souci purement esthétique, pour atteindre une certaine harmonie de formes. D’ailleurs, les hommes disent de la musique qu’elle adoucit les mœurs. Pour adoucir les mœurs, pour jouer ce rôle, elle a besoin de la maitrise d’un certain nombre d’outils ou d’objets qui portent les noms d’instruments de musique.
Les variétés d’instruments de musique permettent de définir la classe de ses similaires comme des outils qui permettent à l’artiste de produire des sons tout en respectant certaines règles harmoniques et mélodiques qui sont fonction de la sensibilité du musicien. En d’autres termes, ce sont des outils, des machines, des appareils qui permettent de produire des sons agréables à l’oreille. Ces objets, ces outils qui participent de la beauté, de l’esthétique de la musique peuvent être joués seuls ou en groupe. Tout ceci est fonction du génie du musicien. Au cours des siècles précédents, la plupart des outils utilisés pour produire des sons étaient tout simplement des matières animales ou végétales détournées de leur fonction première. De nos jours, avec les progrès scientifiques et techniques, les objets acoustiques ne cessent de se perfectionner et d’ailleurs, il n’est plus question de produire une pléthore d’efforts dans le simple but d’atteindre une certaine harmonie, mieux encore une certaine mélodie de formes. On assiste donc de plus en plus à la naissance des instruments électroniques. Il est important de noter à ce niveau que le son est le produit des mouvements oscillatoires rapides transmis à l’oreille par l’air. Une vibration violente, non modérée est perçue comme du bruit tandis qu’une vibration douce, mélodique, harmonieuse est à l’origine des sons satisfaisants, convenables qui constituent la musique. Il existe dans le monde plusieurs systèmes, plusieurs critères de classification d’instruments de musique ainsi considérés.
Certaines personnes optent en faveur d’un classement qui est essentiellement fonction de leurs matériaux composants. Selon cette nomenclature, il est possible de distinguer les instruments en bois comme la guitare, le saxophone, les instruments en cuivre, en métal, etc. La classification la plus répandue est celle de Hornbostel-Sachs, qui établit les familles d’instruments de musique en fonction de leur structure phonique. Il distingue quatre classes : celle des idiophones, des aérophones, des cordophones et des électrophones. C’est d’ailleurs la classification la plus récente.