Chronique d’une femme en train de maigrir!

Jour 2 – 14.08.2013 :

Voilà, je me suis pesée ce matin et ce n’est pas bien glorieux ! 93.8… Mais bon, ça veut dire que ça c’est mon poids de départ, donc pas de panique !

En ce qui concerne mes mensurations elles sont les suivantes :

Désignation

CM

Mollet droit

43.5

Mollet Gauche

41.5

Bras droit

33.5

Bras gauche

32.5

En dessous du nombril

129

Poitrine

113

Taille

95

Ce qui fait un total de : 488 cm de moi-même!

Comment s’est passée ma soirée ? Plutôt bien. Je suis rentrée et j’ai mangé un melon. Au souper je me suis fait une salade de tomates et une saucisse de dinde. C’était pas mal du tout.

Maintenant il faut que je déjeune sinon ma journée va mal se passer. Je vais prendre des céréales Fitness nature. Ce n’est pas génial génial, mais il faut bien que je les mange et comme on est en début de journée, vaut mieux que je les mange maintenant que ce soir en rentrant. J’ai toute la journée pour les dépenser.

A midi, j’ai prévu des pâtes complètes, une saucisse de dinde et une salade de tomate. J’irai peut-être me chercher un yaourt pour finir mon repas ou un riz au lait, ça me fera mon petit plaisir.

Midi passé, je n’ai même pas fini mes pâtes ! cool !

C’est pas évident de vouloir maigrir… Le problème c’est que très souvent, le surpoids ou l’obésité ne sont pas le problème mais le symptôme. Le symptôme d’un sacré mal-être. Une protection contre les autres, le camouflage de notre nous profond.

J’ai entendu une théorie aujourd’hui que j’avais déjà entendu avant mais qui ne m’avait jamais touchée. On m’a reparlé des 5 blessures de l’enfance. Le rejet, l’abandon, la trahison, l’humiliation et l’injustice. J’ai toujours pensé que celle qui était la plus présente chez moi était l’abandon. Et bien, selon les morphologie « qu’imposent » ces blessures, il semblerait que je sois plutôt touchée par la blessure de l’humiliation.

… Le souci c’est que je n’arrive pas à voir où j’ai été humiliée. Au début que l’on m’a parlé de ça je me suis dit que ce n’était pas vrai, que ce n’était pas celle-là. En y réfléchissant, je me suis dit : Combien de fois n’as-tu pas osé faire quelque chose de peur d’avoir honte ? Combien de fois n’as-tu pas dis ce que tu voulais dire par peur qu’on t’humilie devant les autres (ou même devant personne) et que, par pure frustration tu as mangé un paquet de chips entier ? Est-ce que quand tu te sens abandonnée tu ne te sens pas plutôt humiliée que la personne choisisse de ne pas passer du temps avec toi ?

ça paraîtra peut-être débile à certaines personnes mais je pense que ça parlera également à pas mal de gens.

Peut-être qu’en écrivant sur ce site, je suis en train de me guérir un peu de mon humiliation. quoi de plus humiliant que d’écrire noir sur blanc (grisâtre) mon périple pour retourner à un poids normal et à une alimentation saine ? Moi qui me suis toujours évertuée à faire croire que je n’avais strictement aucun problème avec mon poids et que je me sentais très bien avec ça, je réalise que c’est quand même un grand pas en avant que de lancer ces chroniques sur la toile géante d’internet.

ça ne guérira peut-être pas ma blessure mais ça pourra m’apprendre en tout cas à ne plus en avoir peur.

Il est également inscrit sur plusieurs site internet que la plus grande peur de la personne qui a une blessure d’humiliation est la peur de la liberté… Le lien direct que je vois avec mon symptôme et l’emprisonnement dans un corps qui m’empêche de faire ce que j’ai envie. ou plutôt JE prends mon corps comme excuse pour m’empêcher de faire ce que j’ai envie comme aller à la plage, etc. alors là oui on pourrait parler de peur de la liberté. Parce que si je réussi à changer mon alimentation et à perdre du poids, cela voudra dire que je n’aurais plus aucune excuse. L’excuse est que j’ai peur d’être humiliée (je ne sais pour quelle raison) par les autres, du coup je prends mon corps comme une excuse pour ne pas m’exposer à ces humiliations! WOW…

Et ben… y a du boulot…