Augmentation mammaire, conseils et techniques

Comme son nom l’indique, l’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale qui a pour but d’augmenter le volume et la forme des seins. Pour cela, des prothèses mammaires (ou implants) contenant du gel de silicone ou une solution saline (sérum physiologique) est insérée au niveau de la poitrine selon différentes techniques opératoire. Sa taille et sa forme se choisissent en fonction des objectifs de chaque femme.

Cet acte de chirurgie plastique n’est pas anodin et il faut bien réfléchir avant de se lancer dans cette aventure et surtout choisir le bon chirurgien. Il est indispensable de discuter longuement avec ce praticien afin d’obtenir le résultat voulu (naturel ou plutôt voyant et pigeonnant).

Avant toute intervention, le plasticien  tiendra compte de l’état physique général de la patiente (taille, âge, antécédents chirurgicaux, maladie…) et de ses désirs personnels pour trouver un bon compromis entre « rêve et réalité ».

Les implants: types et formes d’implants

Le choix de la prothèse mammaire ne se fait pas au hasard. Le chirurgien opte pour l’implant qui correspond le mieux à la morphologie de la patiente tout en répondant à ses souhaits.

La prothèse peut être de forme ronde ou anatomique. Dans le premier cas, la poitrine est plutôt bombée. En fonction de la technique utilisée, le résultat peut être naturel ou très « pigeonnant ».

Avec les implants mammaires anatomiques, la poitrine affiche une forme plus naturelle, avec une base plus bombée. Le résultat est généralement plus « passe-partout ».

Quelle que soit la forme choisie, la prothèse peut contenir du gel de silicone cohésif ou renfermer du sérum physiologique (solution saline). A noter, bien que Santé Canada autorise également les implants au gel de silicone, les prothèses au sérum physiologique sont plus fréquemment utilisées.

Les techniques de pose

Dans tous les cas, lors de la pose d’une prothèse, le chirurgien réalise une incision avant de décoller la peau. L’implant peut alors être introduit par-dessus ou par-dessous le muscle. L’incision est ensuite recousue avec du fil résorbable.

La technique reste la même, quelle que soit la voie d’accès:

  • dans le pli sous-mammaire,
  • sur le péri-aréolaire (autour de l’aréole),
  • par voie axillaire (sous les aisselles).

L’intervention dure environ deux heures, pour une hospitalisation de 24 heures.

un article dredreduclos.com.