Tout, dans l’affaire Areva-Uramin, est une insulte au bon sens. Le fait qu’Anne Lauvergeon invoque le « secret professionnel » pour dissimuler son rôle dans l’affaire. Le fait que Mario Brero (celui qui a lancé l’enquête) soit au final le seul acteur inquiété, un peu comme un passant signalant à al police une maltraitance sur enfant et qui serait accusé d’atteinte à la vie privée. Le fait, surtout, que Sebastien de Montessus prétende ne pas avoir sollicité cette enquête, alors qu’il devrait en tirer gloire.
Mais la position de Montessus pose un autre problème encore. Prétendant qu’il n’a pas commandité d’enquête sur les circonstances de l’acquisition d’Uramin, comment va-t-il justifier les 400 000 euros d’honoraires versés à Alp Services sur la même période ? Faut-il que la police ouvre une enquête pour abus de biens sociaux pour qu’il retrouve la mémoire ?
Enfin, que penser d’une justice qui dépense son temps et l’argent des contribuables à poursuivre les seules personnes qui ne sont pas impliquées dans la vraie affaire ? bref, tout va de travers dans cette instruction.