Chaleureux, hospitaliers, généreux, pudiques, non-corrompus par le tourisme industriel, absence de vulgarité et de cynisme, je parle des Syriens. J’étais à Damas la semaine dernière, à la rencontre d’un peuple à la hauteur de son histoire millénaire.
Fascinée
Par toutes ces villes, les plus anciennes du monde « où le passé n’est pas un monument mais tout un art de vivre au présent » mais quand même coup de cœur pour Alep, le coucher de soleil sur Palmyre et la Mosquée des Omeyyades (allez voir le site de l’UNESCO, la liste la plus longue des sites protégés).
Touchée
Par l’extrême convivialité des Syriens « Salam alei koum » (la paix soit avec vous) toutes les portes s’ouvrent – on vous accueille avec thé et café.
Émue
Au Musée National de Damas, à la vue d’une tablette, minuscule morceau de glaise portant l’abécédaire dont l’ordre est celui des futurs alphabets. Par le Notre-Père récité en araméen, la langue du Christ, encore parlée dans le pittoresque village de Maaloula.
Inspirée
Par la douce voix de la mère d’Issam (notre guide) nous chantant les couplets appris à l’âge 12 ans.
Surprise
Par la facilité des formalités aux douanes, le calme et la sécurité partout. Je retournerais n’importe quand seule en Syrie.
Abattus
Mes derniers préjugés, il n’y aura plus jamais de « nous » et « eux ».
Aller en Syrie, c’est découvrir des ruines spectaculaires mais c’est surtout rencontrer un peuple à l’ouverture généreuse à tous les voyageurs qui viennent partager la douceur de l’orient…
« Je marche vers moi et vers tout ce qui vient » Adonis – poête syrien
