Affaire laayoune

Provocation des Espagnols à Laâyoune L’incident est clos pour Madrid

 

juan Pablo de Laiglesia : «Les Espagnols ont participé à une manifestation non autorisée au cours de laquelle des altercations se sont produites».

Les autorités de Madrid considèrent les affaires de Laâyoune comme une affaire «close». «Les autorités marocaines nous ont donné des explications et nous jugeons qu’avec celles-ci l’affaire est close», a indiqué, mardi, Juan Pablo de Laiglesia, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, à la radio publique Radio nationale d’Espagne (RNE). Et de reconnaître que les membres d’une association pro-polisario aux Iles Canaries « ont participé à une manifestation illégale, non autorisée au cours de laquelle des altercations se sont produites ».De retour, dimanche, aux Iles Canaries, les polisariens ont prétendu avoir été agressés, détenus et mis dans une résidence surveillée par la police marocaine à Laâyoune. Une version que visiblement ne cautionne pas Juan Pablo de Laiglesia. Le bras droit de Moratinos assure dans des déclarations à RNE que « nous n’avons aucun élément pour accréditer l’opinion des militants. La première chose que la police marocaine a faite, fut d’accompagner les deux militants les plus touchés à l’hôpital avant qu’ils aillent témoigner au commissariat».

Selon le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, «tout paraît indiquer que les altercations se sont produites pendant la manifestation où s’est apparemment produite une réaction d’un groupe opposé (marocain, ndlr)». Une douche froide pour les polisariens en Espagne. Les déclarations de Laiglesia alimenteront sûrement la polémique en Espagne, du pain béni pour la droite populiste de concentrer ses attaques au gouvernement de José Louis Rodriguez Zapatero.

Les propos du n°2 de la diplomatie espagnole interviennent juste après des contacts téléphoniques avec Youssef Amrani, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Lundi, Zapatero a donné son feu vert à Miguel Moratinos pour demander des informations à la partie marocaine après les incidents survenus, le samedi dernier, à Laâyoune où des «touristes» espagnols ont brandi des drapeaux  du Polisario. Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères compte se déplacer, en septembre, au Maroc.

«La première chose que la police marocaine a faite, fut d’accompagner les deux militants les plus touchés à l’hôpital avant qu’ils aillent témoigner au commissariat», souligne de Laiglesia

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