plantes de montagnes

À quoi servent ces plantes de montagnes ?

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La France abrite de très belles montagnes. Rien qu’en se promenant et en pénétrant dans la montagne au printemps, l’expérience est incroyable, et n’a rien à envier à l’entrée dans une jungle ou un récif corallien, les sens sont immédiatement enivrés par des sons, des odeurs et des images très particuliers. Dans cet article, je décrirai brièvement quelques espèces végétales communes des montagnes Françaises, que l’on peut trouver relativement facilement, et dont les usages et les qualités sont appréciés par l’homme depuis l’Antiquité. Nous avançons pas à pas sur ce chemin pour découvrir notre trésor caché dans la brousse :

Dès le départ, nous tombons sur une usine chargée d’histoire :

La fleur mauve (Malva)

Il s’agit d’un genre de plantes très particulier dont on connaît environ 350 espèces différentes, dont une trentaine en particulier en France. Toutes ont des caractéristiques similaires et aussi dans leurs utilisations pour l’homme. Depuis l’Antiquité, leurs feuilles tendres sont consommées comme des crudités, mais les espèces aux feuilles plus grandes, car elles sont un peu plus coriaces, doivent être légèrement cuites comme s’il s’agissait d’épinards.

Au printemps, si le sol est favorable, on les reconnaît à leurs fleurs d’un violet doux à intense et à leurs feuilles palmées qui ressemblent à une patte de canard. Il peut être cueilli et consommé sans crainte une fois qu’il a été correctement identifié, par exemple dans des salades, des vinaigrettes, ou même sauté ou dans des omelettes. Il est important de garder à l’esprit que les feuilles les plus rugueuses sont destinées à la cuisson et les plus tendres à la consommation crue. Vous pouvez également cueillir ces fleurs pour les utiliser dans votre jardin ou les faire pousser dans votre maison. Retrouvez tout ce dont il faut  savoir sur sur les différentes fleurs dans le monde.

Avoine

Cette merveilleuse plante, qui revient chaque année et que l’on voit jaunir dans les buissons à la fin de l’été, cache de nombreux secrets tant dans ses enveloppes que dans ses graines au doux goût de chocolat. Les cosses séchées peuvent être utilisées pour faire une infusion chaude aux propriétés digestives. De même, si l’on grille les graines lorsqu’elles sont sur le point de mûrir, on peut en faire une farine de haute qualité ou gofio comme aliment. Et ses tiges sont idéales pour faire une natte et améliorer une nuit de sommeil. Il est facile de le reconnaître, car ses oreilles tombent au vent sous le poids des graines et font un bruit très caractéristique.

Blé sauvage

 Sa génétique est plutôt complexe et curieuse, mais toutes les espèces apparentées partagent des qualités nutritionnelles et médicinales. Dans le cas spécifique de notre blé sauvage, il est possible de le manger si l’on brûle les arilles (ces petits poils qui dépassent de chaque grain) et si l’on bat l’enveloppe de la graine. Nous pourrions nous nourrir d’eux étant un peu plus petits et plus humbles que leurs cousins « domestiqués ».

Une autre application très intéressante est l’eau de blé ou le soda de blé, aux propriétés diurétiques et rafraîchissantes élevées. Sa fabrication est simple : il suffit de prendre une botte d’épis de blé, de la battre entre deux bâtons pour la ramollir et faciliter la libération des fluides et des sucres. Puis de mettre la botte dans de l’eau potable et de la laisser reposer pendant 24 heures à température ambiante. Réfrigérer et déguster !

En s’éloignant des prairies, on trouve un véritable verger dû à l’humidité du ruissellement. Ici, il sera très facile de les identifier :

Pâquerettes (Anthemis cotula).

Elle est reconnaissable entre toutes au moment de la floraison : ses pétales blancs avec pistils jaunes sont très faciles à identifier. Cette plante a d’innombrables applications, mais nous en mentionnerons une très importante pour les randonneurs et les sportifs de plein air, à savoir ses hautes propriétés curatives qui aident à guérir très rapidement. Nous pouvons l’utiliser pour fabriquer des baumes ou simplement l’écraser et l’appliquer sur les blessures et les écorchures pour poursuivre nos aventures dans la nature.

Ciste à épines (Cistus ladanifer)

 En le touchant, vous saurez qu’il s’agit de ciste car vous remarquerez le ladanum, cette substance résineuse utilisée depuis longtemps en médecine et en parfumerie. Cependant, nous nous intéressons à ses propriétés en tant que protecteur gastrique. Un très bon moyen est de prendre les graines directement sur les troncs séchés et entrouverts et de les ajouter comme condiment aux repas, évitant ainsi une mauvaise digestion.  

Ciste blanc (Cistus albidus).

Étonnamment sa fleur est violette, ce qui lui donne ce nom commun est la coloration plus claire des feuilles par rapport aux autres espèces du même genre Cistus. Cette plante est l’éponge à récurer du randonneur, du campeur et du berger : ses feuilles rugueuses sont idéales pour cet usage pratique ; un cataplasme chaud de ce ciste sur l’estomac aide également à soulager les douleurs spasmodiques.

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