« Qu’est ce que le bonheur? » une question sempiternelle que l’humanité n’a jamais cessé de se poser. Il y a autant de variantes du concept de bonheur qu’il y a de points de vue.
Le bonheur est une aspiration, un droit légitime de tout être à sa naissance. C’est le plus fondamental des droits vitaux car il transcende même toute considération environnementale dans une quelconque mesure.
C’est un idéal, une projection, qui ne fait que refléter les propres convictions, les visions du monde de chaque être. C’est pourquoi il est polysémique car si pour certains le Bonheur se trouve dans la Richesse, pour d’autres il se trouve dans l’Amour, d’autres aux plaisirs du Savoir…..
Dans sa conception, l’approche relative inhérente à la nature humaine ne cesse d’apparaître, à travers la subjectivité d’une définition du bonheur.
Il s’agit de ce fait d’un idéal, accessible au Bonheur des mortels dans la mesure où le désir est comblé, où le rêve devient réalité ou le convoité est conquis.
C’est pour ainsi dire, une sorte de communion, d' »harmonie relative » de l’homme et de l’objet matériel ou abstrait de son bonheur, une fusion telle qu’il semble assez difficile de dissocier l’un de l’autre, tant par le désir suscité au niveau de l’Être, que par son sentiment de ne faire qu’Un avec son Idéal, son rêve.
Pour un amoureux de la musique ou du Savoir par exemple, le bonheur se définit étroitement par toute action ou pensée tournant autour de cet art dans lequel il se complète, se complaît dans un Bien-être immense, sorte d’extase, d’harmonie de l’Intellect et de l’Esprit .
Ainsi conscient de la relativité humaine, il est d’autant plus sage de respecter la vision de chacun du bonheur car autant nous regardons la nôtre avec les yeux de l’émerveillement, de la fascination, du désir profond, autant il en est de même pour ceux qui la perçoivent à travers un objet étranger à notre vision de ce concept et l’idéalisent comme le paroxysme de l’épanouissement.