A propos d’économie

L’économie est une réalité de tous les temps et de toutes les sociétés humaines. Ainsi elle est une science intuitive car l’homme l’a vécu dans cette dimension-ci avant de la penser à travers les théories d’efficacité ponctuelle et qui ne sont en fin de compte que des solutions à un contexte spécifique, sa finalité étant d’améliorer la vie de l’homme.

Au fil du temps, des théories de plus en plus poussées et diverses visions ont été développés mais quelle que soit leur complexité, l’économie tourne autour de deux faits fondamentaux : Le dynamisme et l’interdépendance.

Le dynamisme consiste à dire que l’économie n’est pas une science figée, elle évolue de manière complexe car c’est une activité des hommes, les ressources suivent des cycles de perte et regain d’intérêts dans l’espace et dans le temps. C’est en ce sens une chose non statique, en permanent mouvement et fonctionnant comme un système. C’est ainsi qu’une augmentation du prix du pétrole pourrait générer un effet inflationniste qui rejaillit sur la demande, ce qui rejaillit sur la proportion du profit et sur la consommation des agents rationnels et l’effet se prolonge, conférant à l’économie la qualité d’un système à part entière et dynamique.

L’interdépendance est le fruit de la rencontre d’où part le principe de rencontre de l’offre et de la demande. Le principe de système induit directement cette interdépendance. La production trouve donc sa raison d’être dans l’existence d’une consommation. Il va de soi que la seule égalité de l’offre et de la demande ne tend réellement compte de l’intensité de l’activité économique donc il est plus dans l’intérêt de l’offre de maintenir cet équilibre à une intensité élevée car entre produire 100 chemises et vendre 100 chemises et vendre 10000 chemises et vendre 10000 il y a certes une différence.

Un déséquilibre de cette égalité offre=demande est toujours symptôme ou prémices d’un dysfonctionnement spécifique en fonction du marché (chômage ou démultiplication de l’effort de travail sur le marché de l’emploi et du travail, surproduction ou rupture de stocks sur le marché des biens et marchandises….). Donc, il est de l’intérêt bilatéral que cela tende vers l’équilibre car la mondialisation a dopé la recherche de profit, source du conflit d’intérêt entre l’offre et la demande, à travers une réalité que je résume en ces points, en fonction du degré de besoin des consommateurs :

* Ce qui est rare quelque part est abondant ailleurs

* Ce qui est rare est convoité et cher et ce qui est abondant est bon marché

* Le profit se trouve dans la dynamique de production en lieu d’abondance pour vendre là où la chose est rare

La troisième maxime est une carte qu’utilisent déjà à outrance les grandes multinationales avec des unités de production dans des pays à coût de production (coût de vie, main d’œuvre) pour des points de vente là où les pouvoirs du consommateurs sont relativement forts et ainsi par ce fait, elles mêlent l’efficience à l’efficacité. C’est ainsi que forts de ces trois réalités qu’ils ont des chiffres d’affaires aussi consistants que ceux de certains états et une latitude d’influence tels qu’ils participent à établir les normes économiques, en les joignant à leur intérêt.