Les fêtes de fin d’année ne sont que dans quelques jours. Tout le monde commence à préparer ses recettes de repas, faire ses courses pour les derniers cadeaux, voire même peut-être râler à l’idée de s’embêter à une fête de famille (sic pour certains).
Avez-vous remarqué en allant faire vos emplettes que le nombre de caméras de surveillance avait triplé dans les magasins depuis 2001? Faites-vous encore attention à l’armée de gardes privés aux entrées des centres commerciaux et des entreprises?
Les bruxellois auront-ils encore l’angoisse de se promener sur leur grand-place le soir du Nouvel An? Ou bien son accès sera-t-il encore surveillé par des policiers armés jusqu’au dents? Le feu d’artifice national aura-t-il lieu ou sera-t-il annulé pour cause de menace terroriste (sic il y a deux ans)?
Les familles de soldats envoyés en Afghanistan devront-elles passer un réveillon de Noël dans la crainte? Les lendemains de la veille seront-ils gâchés par la nouvelle d’un soldat mort ou d’un journaliste enlevé? Avouons le, ça aurait le bénéfice de faire disparaître la gueule de bois aussi aussi vite qu’un verre avalé cul-sec.
La période des fêtes est aussi le moment pour certains de prendre des vacances à l’étranger. Combien d’entre-eux ne préfèrent-ils pas prendre la route plutôt que l’avion, depuis le 11 septembre 2001. Et puis, si ce n’est pas par crainte d’acte terroriste, d’autres en ont marre des heures d’attentes aux postes de sécurité des aéroports, car un individu lambda a un appareil dentaire ou qu’un autre a des semelles métalliques. Les files s’allongent juste parce qu’un gars doit enlever sa ceinture et passer le portique de sécurité en chaussettes.
Des retards d’avions se manifestent sur les aéroports d’Europe à cause des précipitations de neige. Les heures d’attentes s’affichent au-dessus des passagers en partance. Les pleurs de nourrissons irritent davantage tout le monde. Rien d’étonnant! Les biberons et autres contenants à liquides de plus de 100ml sont désormais interdits par l’UE, à bord des avions.
Monsieur Ben Laden, je ne vous connais pas, mais vous m’énervez!
Article initialement publié sur Rapport de Conflits