Surconsommation effrénée, emploi du temps surchargé, stimulations incessantes : notre quotidien, tout en excès, semble parfois n’avoir ni queue ni tête. Nous aurions tôt fait d’incriminer la vie moderne, de nous poser en victimes de notre époque.
Pourtant, il nous est possible de faire un pas de côté, de marquer une pause, de prendre une grande inspiration. Voyez : un petit espace vacant s’est déjà dessiné. Vous souhaitez le pérenniser et le magnifier ? Vous voulez reprendre la main et devenir acteur de votre propre vie ?
Pourtant, il nous est possible de faire un pas de côté, de marquer une pause, de prendre une grande inspiration. Voyez : un petit espace vacant s’est déjà dessiné. Vous souhaitez le pérenniser et le magnifier ? Vous voulez reprendre la main et devenir acteur de votre propre vie ?
Surconsommer pour s’étourdir
La surconsommation est une pratique qui devrait nous interpeller. Pourquoi accumuler ainsi les biens, alors qu’objectivement, nous possédons assez de vêtements, de vaisselle ou d’objets de décoration dans nos placards pour vivre confortablement?
La recherche du plaisir immédiat
Il s’agit tout d’abord d’un besoin primaire : la recherche du plaisir. En effet, l’achat compulsif (ou irréfléchi) active chez certains d’entre nous le circuit de récompense du cerveau. Ce circuit aboutit à la production de dopamine, souvent surnommée « l’hormone du bonheur ». Mais comme toute émotion, cette joie est passagère : elle est à réactiver continuellement. C’est alors que la folie acheteuse s’enclenche.
L’instinct de survie
A cette recherche basique du plaisir instantané, s’ajoute parfois un réflexe animal : l’instinct de survie. En effet, la surconsommation de biens physiques répond à la croyance que l’argent/les biens sont gages de sécurité.
De même, l’accumulation sans fin d’objets, tout comme la multiplication excessive d’activités nous permettent de combler un manque, de faire taire une angoisse. Nous nous étourdissons pour ne pas avoir à penser à ce qui nous est désagréable. Nous fuyons face au danger.
D’ailleurs, au-delà de l’acte d’achat, l’amoncellement d’objets en lui-même est une distraction. L’esprit a du mal à se poser dans une pièce en désordre : le regard et l’attention sont perpétuellement attirés à droite, à gauche. La surconsommation, c’est s’étourdir pour ne pas avoir à penser.
Comprendre les mécanismes de la surconsommation est un premier pas. Passons maintenant à la déconstruction de ce mode de vie.
Pourquoi vivre minimaliste ?
Le minimalisme consiste à se défaire du superflu pour se concentrer sur l’essentiel. Triez, donnez, vendez, recyclez ce dont vous n’avez pas besoin. Les retombées pourraient vous surprendre.
Le minimalisme est peut-être la porte d’entrée vers ce quotidien apaisé auquel vous aspirez. Avec Love Your Self – Agency, ensemble nous allons explorer votre intériorité, améliorer votre relation à vous-même, créer des habitudes saines et positives, augmenter votre vitalité et apprendre à vous aimer telle que vous êtes.
Vivre minimaliste : Les bénéfices quantifiables
Les premiers bénéfices sont quantifiables : en achetant moins nous économisons de l’argent. En ne conservant que les objets dont nous avons besoin, qui fonctionnent parfaitement et qui nous plaisent réellement, nous gagnons du temps. En effet, les effets que nous accumulons sur notre lieu de vie exigent une certaine maintenance (rangement, entretien, réparation). Réduire ses possessions permet donc d’avoir plus de temps à sa disposition.
Vivre minimaliste : les bénéfices éthiques
Les bénéfices propres à ce mode de vie sont aussi d’ordre éthique. Consommer moins s’accompagne souvent d’une réflexion sur consommer mieux. Nous ne sommes plus happés par un irrépressible besoin d’acheter. Au contraire, nous sommes en pleine possession de notre libre arbitre, nous avons la capacité de faire des choix éclairés : cet objet a-t-il été manufacturé de manière socialement éthique? La fabrication des matières premières est-elle écologiquement responsable ? Un dicton américain dit « Vote with your dollar » (Votez avec votre argent) : effectivement, n’oublions pas qu’en achetant tel ou tel article nous soutenons une entreprise et ses pratiques.
Arrivés à ce stade de notre réflexion, le temps où nous subissions la société de consommation nous semble lointain. En décidant de vivre minimaliste, nous avons repris le contrôle et, qui plus est, nos achats ont maintenant une portée politique. Mais il y a encore un plus grand bénéfice au minimalisme.
Vivre en conscience
Le respect de soi
En effet, le minimalisme permet de se reconnecter à soi. En déterminant ce qui a droit de cité dans notre espace de vie, en réfléchissant à deux fois avant d’acquérir un nouveau bien, en choisissant en conscience les activités qui rythmeront nos journées, nous nous interrogeons. De quoi avons-nous besoin ? De quoi avons-nous réellement envie ? Qu’est-ce qui à de la valeur pour nous, en dehors de tout diktat de la société ?
Nous apprenons ainsi à nous connaître. Nous nous connectons à notre intériorité. Nous reconnaissons et nous valorisons notre singularité. Nous nous respectons.
L’amour de soi
La surconsommation accorde plus de valeur aux objets qu’à l’être : ce mode de vie enseigne qu’eux seuls peuvent nous rassurer, nous protéger, nous rendre heureux. Au contraire, vivre minimaliste enseigne l’amour de soi. Nous apprenons notre valeur intrinsèque. N’est-ce pas rassurant de comprendre que nous avons en nous les ressources nécessaires à notre bonheur ?
Bien sûr, il peut être ardu d’entamer ce travail de reconnexion à soi-même. Mais des outils peuvent nous accompagner dans cette reconquête. En effet, le minimalisme fait bon ménage avec la méditation, le yoga ou la relaxation par exemple. Ces pratiques nous aident à nous mettre à l’écoute de nous-même. Nous accueillons notre part d’ombre et de lumière. En toute bienveillance. Ce que nous sommes est suffisant.
Vivre minimaliste enseigne donc la connexion à son intériorité, le respect, l’estime et l’amour de soi. Qui l’eût cru !
Plutôt que d’amonceler les possessions comme autant de digues insignifiantes, ôtons l’armure. Plutôt que de batailler contre le courant, suivons notre flow intérieur. Nous avons en nous toutes les ressources nécessaires pour trouver notre place dans le monde et notre singularité est notre plus grande force.