Ecologie : orgie sociétale d’une science infuse?

L’émergence du mouvement écologique est récente : une éventuelle dégradation de l’environnement et du climat tant proclamé et ardemment défendu par les scientifiques de partout ne laisse plus indifférent, à partir des années 70.

Mais voilà, l’usage du qualificatif « éventuelle » est nécessaire, voire indispensable pour mentionner la remise en question de ce décret opéré par ces scientifiques, si l’on  se fie aux dires de Claude Allègre.

Hier, l’homme scientifique ex-ministre de l’éducation nationale a affirmé sa position quant au débat de la détérioration du climat qu’il juge d’une vaine inutilité mais surtout intolérable lorsque l’on prend en compte les 10 000 personnes qui meurent chaque jour de la faim.

En effet, le géochimiste juge absurde la prédétermination de l’avenir de la planète basée sur des critères incertaines tandis que certaines sont  la faim, la soif, la maladie qu’endurent jour après jour et de manière inaperçue les Africains qui souffrent également de l’éhontée marginalisation du commerce mondiale opérée par les pays les plus riches de la planète.

L’homme parle en connaissance de cause : il a obtenu un doctorat en physique avec succès, il a entrepris de brillants travaux scientifiques dans le même domaine, et son exceptionnelle carrière de chercheur lui vaut l’obtention nullement déméritée du Prix Crawford et de la Médaille, successivement reçues en 1986 et en 1994.

Claude Allègre, aurait-il allègrement engendré plus d’une prise de conscience?

Devrait-on réellement délaisser les problèmes que connaîtront nos enfants au profit des soucis actuels tels que la la croissante misère humaine que connaissent quotidiennement les habitants des pays les plus pauvres de la planète?

L’écologie, une perte de temps considérable et honteuse en parallèle à la faim qui tue chaque jour environ 10 000 personnes dans le monde entier?

En partant de cette objective perspective, le présent semble s’imposer incontestablement sur un futur encore improblable, engeandrant doutes, et visiblement, conneries d’une science déchue par sa fatalité déplacée…

Qu’importe, la préoccupation des problèmes futur sur ceux du présent semble devenir progressivement le sport national politique du gouvernement actuel.

En manque d’inspiration politique peut-être? Ou panique politique  à l’arrivée des régionales?