C’est parce qu’on flirte avec la crise économique et c’est parce que les déboires de la finance font les gros titres que je prends la plume pour divaguer sur le sentiment, qui n’est pas côté en bourse mais plane dans chaque petite entreprise du Je.
Is Romance dead? titrait il y a quelques temps un journal américain. Personne n’aurait la prétention d’apporter une réponse claire à cette épineuse question, qui je vous l’accorde, semble quelque peu décalée en ces temps modernes économico-politico dérangés. Mais, un peu de douceur dans ce monde de brutes, et penchons nous donc sur cette question humano-philosophico intéressante, le temps d’un clin d’oeil.
Mon idée est telle qu’elle : la Romance se mange aujourd’hui en salade et l’Être n’a plus le temps de la mijoter en bon petit plat. L’individu vascille avec les exigences de la société et n’a plus le temps de prendre le temps. Balzac était visonnaire, les illusions se perdent et l’amertume nous guette.
Pourtant derrière la Romance ne se cache pas nécessairement le baise-main dépassé, mais l’humain dans ce qu’il a plus de sensible et de plus vrai.
Bref, rajoutons quelques petits pois d’insolence dans notre salade et osons prendre le temps d’aimer et de donner.