L’amitié…

L’amitié. On pourrait la décrire comme étant l’essence de l’Homme en ce sens qu’elle peut exercer un pouvoir de connexion inébranlable entre les individus. Elle suppose l’inébranlable attachement d’une personne envers une autre, tout d’abord, naturellement définie par des points communs qui favorisent inconsciemment, chez les individus concernés, l’initiation d’un lien bétonnique qui s’établit entre eux.

En effet, la découverte mutuelle de points communs fait appel à l’inconscient étant donné que ce dernier conçoit, d’une manière qui lui est propre et volontaire, une relation qui pourrait, idéalement, et conformément aux aspirations et motivations subreptices et sous-jacentes des individus concernés, fonctionner indéfiniment au moteur de cette similarité humaine.

Discrètes motivations car l’un des individus ou les deux peuvent s’engager dans une relation amicale que je définis d’une surprenante permanence dans le bain de l’hyper-hypocrisie mutuelle.

Par ailleurs, malgré le fait que ce genre de cas de débuts d’amitié complètement factice se muliplient sans surprise en parallèle à une société, non contente d’avoir accédé au royaume du superficiel et de la honte humaine durant la moitié du 20ème siècle, s’engage d’une large voie dont la fin se compose d’entités méconnues de tous et d’une rare méchanceté, les cas d’amité vertueuse que décrit honorablement Montaigne ou je ne sais qui existent et sont ceux qui valent d’en faire le récit.

En effet, ce que je nomme un début de fusion se succède à la découverte mutuelle des points communs. Et on peut la considérer comme étant la plus jouissive et la plus voluptueuse, car elle s’ordonne par une totale harmonie entre les deux individus en question qui voient leur existence se baser sur celle de l’autre, une sorte d’interdépendance justifiée par une énergie vraisemblable et très forte, qui complémentarise puis unifie les deux êtres.

Naît alors une passion amicale entre eux. Elle justifie leurs mimiques qu’ils se copient inconsciemment, des échanges de regard très étrange lorsqu’il y a une distance minimale qui s’impose à eux pendant un certain laps de temps, des bavardages incessants, que nul ne peut stopper, car étant le fruit même de la fusion des deux êtres, une formidable sympathie mutuelle…bref tout semble rose lorsqu’au bout d’un minimum d’1 an environ, un certain début de début de lassitude et de routine commence très légèrement à se faire ressentir, et là, tout bascule :

– l’un des deux êtres prend consience que son ami(e) lui est indispensable, a pris possession de sa vie et ne représente non plus sa moitié, mais ce que j’appele son tout vital, à savoir, que son âme ne peut jouer son rôle que s’il n’est connectée à celle de l’autre par l’énergie faite mention plus haut

– à l’inverse, l’un des deux êtres se rend compte que cette fusion des débuts n’était qu’éphémère et relative à une découverte trop brusuqe des points communs qui a entraîné une hâte excessive et conséquente lors de la découverte de l’autre étant donné que le premier rend compte que son(sa) ami(e) ne lui demeure plus d’une dépendance absolue comme aux premiers temps

Et c’est ainsi que tout amitié se conclut…par une sorte de non-réciprocité amicale finalement involontaire et qui tient uniquement de l’ordre de la nature des deux être concernés…

Néanmois, d’autres cas plus complexes et davantages rares auront le mérite d’être prochainement analysés, et j’en serais l’auteur…