LA PEUR DU REJET ET L’ABANDON : COMMENT S’EN SORTIR ? Partie II

LA PEUR DU REJET ET L’ABANDON : COMMENT S’EN SORTIR ? Partie II

Dans la partie I de la semaine dernière, nous avons démonté le mécanisme de la peur du rejet et de l’abandon, il est donc temps d’apprendre à vous en délivrer. La peur n’évite pas le danger, pire, elle l’attire ! Donc, plus vous avez peur d’être rejeté et abandonné, plus vous vous mettez en situation de l’être. Il faut changer le message dans votre site Internet subliminal (vos auras), car c’est bien lui qui vous trahit. Ce que vous ressentez au plus profond de vous s’y inscrit et est décodé par le subconscient de ceux que vous croisez. Cela dit, votre attitude joue également pour beaucoup : vous vous comportez comme une victime, vous rasez peut-être les murs, vous souhaitez qu’on vous voie et en même temps vous aimeriez être invisible. Que diriez-vous de changer d’attitude et de croyances pour devenir GRAND ?

Pour commencer, vous devez accepter une grande réalité : vous êtes adulte, maintenant, et il est temps de cesser de traîner vos peurs d’enfant comme un traîne le nounours ou la couverture fétiche de vos premières années. STOP ! C’est l’enfant intérieur qui vous fait passer des vessies pour des lanternes : le rejet et l’abandon n’existent pas dans une vie d’adulte. Votre corps a pris de l’expansion, mais votre croissance personnelle n’a pas suivi : nous allons La faire grandir. Souvenez-vous de cet homme qui fit stoppa une colonne de chars sur la place Tian’Anmen, en Chine (je vous conseille, si vous ne connaissez pas cette scène, de la visionner avec le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=ERQAPIUgNgc) : c’est ainsi que vous devez vous dresser devant votre peur, convaincu que vous pouvez la faire reculer et disparaître. Parce que vous vous sentiez rejeté enfant, cela vous faisant basculer dans l’abandon, vous restez dans les mêmes comportements que lorsque vous mesuriez entre 50 cms et 1,10 m. VOUS AVEZ GRANDI ! Vous voilà responsable de votre propre vie, vous payez vos factures, vous travaillez, vous avez certainement accompli des choses dont vous êtes fier, mais dès que quelqu’un agit comme vos parents agissaient (rejet), vous retombez à une taille d’un mètre et vous vous sentez dévasté. Quelle taille faites-vous, aujourd’hui ? Notez-la pour la garder en mémoire !

Réveillez-vous ! Allez-vous laisser la cassette de vos parents ou d’autres vous diriger toute votre vie ? Ils ne sont plus là à vous harceler, mais vous vous comportez comme s’ils étaient encore vos bourreaux. Le rejet n’existe pas et ce n’est pas parce que vos parents n’ont pas su vous aimer (ils n’ont pas été formés à cela), que vous n’êtes pas aimable. Quand quelqu’un vous dit « non », vous ignore, n’est pas attiré par vous, n’accepte pas vos projets, il ne vous rejette pas : IL VOUS RESPECTE ! Dire « non », c’est indiquer que l’on n’est pas le bon conjoint, le bon employeur, le bon toutou qui dit « oui » à tout, le Desperado qui ne veut pas faire de peine et tombe dans les SCC (sacrifices, concessions, compromis), le paillasson qui accepte tout et n’importe quoi pourvu qu’on fasse semblant de lui accorder de l’intérêt. Quand on vous laisse de côté, c’est parce que vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde que ces gens et, croyez-moi, j’adore être laissée de côté par des imbéciles qui manifestent, de par leur indifférence, que je ne suis pas sur la même longueur d’onde qu’eux : Alléluia ! Vous rampez pour être coopté par des groupes qui ne fonctionnent pas comme vous et n’ont pas vos valeurs ou ne respectent aucune valeur du tout. Comme si vous acoquiner à eux demandait une initiation : démontrer que vous êtes aussi stupide qu’eux. Et vous voulez réussir ??? Pas moi ! Bien sûr que j’ai toujours été différente des autres pour une multitude de raisons et ce qui a toujours rebuté les idiots a toujours attiré les personnes sensées : demandez-vous donc pourquoi on vous traite comme le vilain petit canard ? Parce que vous n’êtes pas comme la majorité qui fonctionne en dominant les autres ou en se laissant dominer. Et ce n’est pas parce que la majorité est la majorité qu’elle a forcément raison.

Cessez de vous comporter comme un enfant terrifié, minuscule dans un tailleur pour femme, un bleu de travail ou un costume quelconque : VOUS ETES ADULTE ! Ce qui vous terrifiait enfant est devenu minime parce que vous avez grandi. Sauf que vous ne vous en êtes pas rendu compte : alors, je vous le dis. Grandir, c’est comprendre tout ce dont vous êtes capable pour vous tenir droit devant n’importe quel imbécile qui essaie de vous déstabiliser se croyant fort parce qu’il décide de vous rejeter. Personne ne peut vous rejeter à part vous. Personne ne peut vous abandonner à part vous. Que diriez-vous de cesser de dorloter, rassurer, chouchouter cet enfant intérieur qui n’est pas de bons conseils parce que terrifié ? Renvoyez-le dans le passé avec ses poupées ou ses petites voitures, le bac à sable étant son meilleur environnement et ne lui donnez pas la responsabilité de diriger votre vie : il ne sait pas piloter ! Regardez-vous dans le miroir et que voyez-vous ? Une grande personne qui peut faire reculer toute une colonne de chars d’assaut quand elle aura considéré que le rejet et l’abandon sont des blessures d’enfant que vous pouvez laisser derrière vous. A moins que vous y teniez… Y tenez-vous ? Dans le cas contraire, secouez-vous, prenez votre vie en main et repoussez cet enfant dans le passé pour laisser les commandes à l’adulte. Une simple décision peut vous y mener : branchez-vous donc sur votre colère pour vous libérer des cassettes du passé qui vous ont fait croire que vous n’étiez pas aimable : aimable vous l’êtes et par les bonnes personnes, car les mauvaises, Dieu merci, vous repousseront ! C’est chouette, non ? Alors, prêt à grandir ?

STRATÉGIE :

1) Acceptez la réalité : le rejet et l’abandon, c’était quand vous étiez petit et que vous aviez besoin de soins, de protection, d’affection et de reconnaissance. Effectivement, à cette époque, vous étiez vulnérable. Aujourd’hui, vous êtes adulte et capable de prendre toutes sortes de responsabilités. Vrai ?

2) Comprenez que le rejet et l’abandon n’existent pas dans le monde adulte : on vous dit « non », c’est qu’on vous a respecté en vous disant, quelles que soient les circonstances, « je ne suis pas la bonne personne pour toi ». C’est une information qui vous permet d’avancer et non un « rejet ». Next ! L’Univers se sert parfois des imbéciles pour vous flécher le parcours : si ce n’est pas votre voie, vous serez heureux, un beau jour, que certains vous aient fermé des portes. Je suis ravie que la patronne que j’ai eue en arrivant au Québec m’ait virée : je me suis lancée à mon compte pour éviter les patrons détraqués que j’attirais et voyez où j’en suis…

3) Abandonner quelqu’un, c’est le laisser sans ressource dans un environnement dans lequel il ne survivra pas : dites-moi donc quand c’est arrivé ? Vous a-t-on laissé sur une île déserte sans vivre et sans vêtement ?

4) Quand des êtres humains ne vous cooptent pas dans leur groupe, c’est parce que vous êtes différent et qu’ils ne se reconnaissent pas en vous. Si leur vie repose sur de mauvaises valeurs, c’est une bonne nouvelle pour vous et c’est mieux que ça : c’est un beau compliment !

5) Il est temps de développer votre confiance et votre estime qui, n’ayant pas suivi le mouvement, vous infantilisent alors que vous avez un corps d’adulte. La bonne idée serait de les développer. Comment ? Allez-vous me demander. Soyons pratico-pratiques :

Faites la liste de tout ce qui vous démontre que vous agissez comme un adulte et une fois fait, relisez cette liste pour qu’elle vous rentre dans la tête.

Puis, faites la liste de toutes vos belles réalisations et de toutes les choses dont vous êtes fier et toutes vos qualités. A ce stade, certains me diront « je n’en ai pas ! » et il faut entendre « je n’y ai jamais réfléchi ». OK ! C’est aujourd’hui que ça commence : réfléchissez !

Si les deux points précédents ne vous aident pas, vous pouvez vous procurer le e-book sur mon site « Arrêtez de souffrir, construisez votre bonheur » et vous y trouverez des exercices qui vous aideront à étoffer confiance et estime.

Si le e-book ne vous inspire pas ou n’est pas assez puissant, pas plus que les points précédents, si vous êtes combatif et que vous voulez VRAIMENT vous débarrasser de vos comportements d’enfant terrifié, un coaching avec moi sera tout indiqué, si vous êtes combatif.

Et, au-delà de tout, je vous conseille de vous brancher sur la colère pour dire « non » ! « Non » au rejet et à l’abandon qui n’existent pas et que vous ferez reculer comme cet homme, sur la place de Tian’Anmen, car si vous démontez vos peurs en petits boulons, il n’y a plus rien pour vous écraser.

Bien sûr, certains petits malins pourraient dire que je fais de la publicité pour mes activités. Et je leur répondrais que mon site (www.pascalepiquet.com) regorge d’informations, ainsi que mes livres, que toutes mes chroniques sont accessibles gratuitement, ainsi toutes les vidéos que j’ai pu faire, émissions de télévision, radio, toutes communications sont sur ma chaîne youtube et que si la chronique que vous lisez et les éléments que je viens de citer ne suffisent pas, sachez que je suis là. Je suis sortie de l’enfer et vous en sortirez !

En résumé : le rejet et l’abandon n’existent pas dans une vie d’adulte, c’est juste votre perception. Vous n’avez plus besoin des autres, la bonne idée étant d’être dans le plaisir avec ceux que vous fréquentez et quand on vous dit « non » ou que vous-même le prononcez, c’est du respect pour la personne d’en face, signifiant : « je ne suis pas la bonne personne pour toi ». Développez confiance et estime en reconnaissant que vous agissez comme un adulte à plusieurs niveaux et qu’il est temps de vous reconnaître vous-même et vous aimer pour ne plus jamais attendre ce service des autres. Faites le tour de ceux qui vous apprécient et regardez sur quelles valeurs ils fonctionnent, alors, vous verrez que ceux qui vous tournent le dos ne sont pas sur la même longueur d’onde.

Je vous pose la question une dernière fois : voulez-vous être reconnu par des imbéciles comme faisant partie de leur clan ? PAS MOI !

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Pascale Piquet

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