L’appareil, connecté à quatre panneaux solaires situés sur le toit d’un immeuble de Rézé, continue de fonctionner en cas de panne d’électricité et ne coûte rien en énergie. En cas de panne de courant, vous ne restez plus bloqué dans l’ascenseur. L’engin est autonome. Il fonctionne grâce à quatre panneaux solaires installés sur le toit d’un immeuble HLM écologique de trois étages dans le quartier des Bourderies.
Ces panneaux alimentent une batterie, ce qui lui permet de fonctionner la nuit, ou les jours où il fait gris. Le soleil va fournir 100% de l’énergie de mars à octobre. En hiver, il faudra quand même un peu d »électricité d’appoint. Il est peu plus cher au départ (5 à 10% de plus qu’un ascenseur classique), mais le surcoût est vite amorti puisque l’énergie du soleil est gratuite.
Il a fallu dix ans de recherche pour le concevoir. Il est fabriqué dans le Loiret, dans l’usine d’Otis, numéro un mondial des ascenseurs. À Giens, il est testé dans une tour. Pour l’instant, ce type de technologie peut fonctionner dans un immeuble de sept étages maximum. Otis compte équiper surtout des immeubles neufs, dans les nouveaux quartiers écologiques, comme celui de Rézé.
L’ascenseur fonctionne. Les locataires vont emménager dans un mois. Leurs charges d’électricité et de chauffage seront extrêmement faibles. Le bâtiment, très bien isolé, va aussi consommer quatre fois d’énergie que la moyenne nationale.