L’ONG vient encore de faire parler d’elle ! La technique est désormais connue, quelques militants prennent d’assaut les installations et attirent ainsi l’œil des caméras et du public… Dernièrement, c’est la centrale de Fessenheim qui a été la cible de l’opération médiatique des activistes écologistes. Une prise de risque sans conséquences hormis pour les 56 personnes placées sous le contrôle des forces de l’ordre et les 3 individus transférés à l’hôpital…
A 5h50 du matin, plusieurs activistes de Greenpeace ont donc tenté une intrusion à la centrale de Fessenheim. Heureusement, l’exploitant EDF affirme n’avoir constaté « aucune conséquence sur la sûreté des installations qui fonctionnent normalement ».
Cette opération illégale, a été gérée en coordination avec les pouvoirs publics et le Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG). Elle s’est conclue par l’arrestation des 56 personnes ayant tenté de s’introduire sur le site de la centrale, alors que des contrôles sont toujours en cours par les forces de la gendarmerie.
Les protestations contre la plus ancienne des centrales françaises fait suite à de nombreuses opérations similaires partout en Europe. Pourtant, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a récemment émis un avis favorable sur les deux réacteurs d’Alsace et le plan grand carénage devrait consacrer en moyenne un milliard d’euros par réacteur pour l’amélioration du parc nucléaire français.
Le coût des moyens mobilisés pour ce nouveau coup publicitaire de l’ONG est estimé à 200 000 euros. Comme le montre la vidéo diffusée sur l’Express, l’intervention a débuté avant le lever du soleil mais les secteurs stratégiques de l’exploitation n’ont pas pu être atteints.