Baisse de l’utilisation des pilules contraceptives en France

La contraception est un terme qui désigne l’ensemble des procédés utilisés pour provoquer une infécondité temporaire chez la femme ou aussi chez l’homme. Pour être plus clair, les méthodes contraceptives visent à empêcher soit l’ovulation de la femme en utilisant des pilules, soit la fécondation elle même à l’aide de préservatifs ou aussi en utilisant le stérilet.. En France, l’utilisation des méthodes contraceptives est assez répendue et pourtant, les grossesses non désirées sont toujours très nombreuses. Ce qui veut dire qu’il y a une faille quelque part.

Les grossesses accidentelles sont toujours très nombreuses

En effet actuellement, même avec l’utilisation vulgarisée des méthodes contraceptives, les grossesses accidentelles sont toujours très nombreuses. Environ 1/3 des grossesses non désirées en France sont dus à la non utilisation de moyens contraceptifs et le reste c’est-à-dire les 2/3 surviennent même en utilisant des préservatifs, des pilules ou aussi les stérilets. D’après la ministre de la santé Marisol Touraine, il y a une norme contraceptive à respecter pour que les résultats soient satisfaisants. Elle a bien précisé lors de la campagne qu’elle avait lancé que pour être efficace, une contraception doit être adaptée à la situation personnelle de chacune. Elle a souligné que: « Il n’y a pas de norme, ni de solution clé en main, mais une nécessaire adaptation aux modes de vie, aux âges et aux antécédents médicaux. « 

Baisse de la vente des pilules contraceptives

Depuis fin 2012, c’est-à-dire après le premier dépôt de plainte d’une jeune femme qui a été victime d’un AVC, la commercialisation des pilules de 3ème et 4ème génération a connu une baisse. En chiffres, cette baisse de vente de pillules est de 25%. Il ne faut pas aussi oublier que les autorités sanitaires avaient commencé en même temps à informer les utilisateurs sur les risques thromboemboliques qui pourraient être causés par ces contraceptifs et sur leurs déremboursements par la sécurité sociale. Pour les mutuelles complémentaires santé, les remboursements de ces médicaments sont aussi nulles. Pour plus d’infos sur ce propos, nous vous invitons à faire un petit détour sur une mutuelle sur internet.

Toutes les pilules sont concernées

Actuellement, les ventes de pilules contraceptives toutes générations confondues connaissent une baisse de 3.5%. Ce qui veut dire qu’environ 150 milles femmes ont délaissé toute forme de contraception orale. Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a affirmé que: « À la suite de nos recommandations, les prescriptions des médecins ont rapidement évolué, ce qui permet de réduire l’exposition au risque » Source: sante.lefigaro.fr. La vente du Diane 35 qui était autrefois très utilisé a déjà été suspendue il y a eu quelques semaines. Sa vente a chuté de 50% en 20 jours.

Et pour les femmes qui ne supportent que les pilules ?

Certes, il faut savoir qu’il y a certaines femmes qui ne supportent pas les stérilets ou autres méthodes contraceptives non orale, que vont-elles devenir car comme mentionné plus haut par Touraine, les contraceptifs devraient s’adapter aux modes de vies, aux âges et aussi aux antécédents médicaux pour être efficaces. Heureusement que l’ANSM compte mettre en place en juin des mesures permettant de s’assurer que les pilules de 3e et 4e génération peuvent être prescrites aux femmes qui ne supportent pas les autres méthodes contraceptives. Dans ce cas, le médecin traitant devrait informer son patient concernant les risques de ces dernières. En même temps, un avertissement supplémentaire devrait accompagner la notice du médicament.

Jusqu’à quand ?

D’après les spécialistes, ces nouvelles habitudes des Français sur les méthodes contraceptives peuvent durer … ou non. Le Dr Brigitte Letombe, gynécologue à Lille a bien précisé que: « Le choix d’un mode de contraception est loin d’être évident et un retour de balancier est toujours possible. Rien ne dit que les femmes qui nous demandent aujourd’hui un stérilet le supportent encore dans quelques mois. ». Source: sante.lefigaro.fr ». Contrairement aux idées reçues, le stérilet peut être utilisé par les jeunes femmes qui n’ont pas encore eu d’enfant, et celles qui en ont déjà. Le plus important c’est de ne pas avoir une malformation utérine. La durée d’action d’un stérilet est de 4 à 10 ans. Certaines femmes ont affirmé que leurs règles étaient un peu douloureuses et abondantes lorsqu’elles avaient utilisés ce moyen de contraception intra utérin en cuivre. Pour d’autres, aucun changement n’a été constaté et les résultats sont satisfaisants. Dominique Maraninchi, le directeur général de l’ANSM, affirme que les résultats sont très encourageants car les ventes des stérilets ont connu une hausse dans toutes les tranches d’âge. De plus, ils sont remboursés par les mutuelles complémentaires santé.