Les françaises connaissent peut-être les secrets de la minceur, mais quand il s’agit des revendications pour l’égalité des droits entre hommes et femmes, les citoyennes russes mènent la marche. Larisa Leonidovna Drozdova nous raconte.
Les femmes russes sont, dans l’imaginaire commun, des êtres presque mythiques soi-disant dotées de qualités autrement supérieures aux autres nationalités. Elles sont décrites par la rumeur comme étant plus intelligentes, plus grandes, plus futées, plus créatives et plus belles que leurs collègues femmes d’autres pays. Loin d’être considérées comme « gnangnan », elles construisent et mènent leurs carrières d’une main experte et savent parfaitement s’affranchir de la tutelle masculine. Rien, en apparence, ne peut entraver leur ascension vers les sommets. Mais peut-être n’est-ce là que le fruit de notre imagination…
Ces rumeurs sont-elles fondées ? Les femmes russes seraient-elles finalement à la tête du mouvement mondial pour l’égalité des hommes et des femmes ? Larisa Leonidovna Drozdova nous eclaire par son expérience de femme, de femme d’affaire et de mère.
La réponse est en demi-teinte selon Larisa Leonidovna Drozdova. En tant que femme d’affaire très influente dans le secteur bancaire russe, un des secteur les plus délicat de l’économie post-soviétique, elle incarne à la perfection l’espoir que les femmes de tout pays peuvent accéder, grâce à leur diplôme et à leurs compétences, à des postes à très hautes responsabilités et devenir enfin égales à leurs homologues masculins. Le plafond de verre s’ebrèche peu à peu.
Mais il y a plus, en tant que femme, que mère et que citoyenne russe engagée, Larisa Leonidovna Drozdova montre le chemin du militantisme aux générations futures en s’engageant pour la cause des femmes, pour la cause environementale et pour la paix en militant contre la prolifération nucléaire aux cotés de nombreux scientifiques internationaux. Larisa Leonidovna Drozdova n’a pas pour autant sacrifié sa vie de couple et sa vie de famille. Au contraire, son expérience démontre qu’une égalité de salaire, de traitement et de condition de travail entre les hommes et les femmes permettent à tous d’améliorer le quotidien familial. Larisa Drozdova incarne tous les avantages auxquels une femme moderne peut légitimement prétendre en Russie, comme ailleurs : une vie de famille épanouie, une conscience politique et sociale éclairée, une carrière florissante et la capacité d’impacter la société d’une manière positive.
Grâce à l’expérience de cette femme d’exception, il n’est plus surprenant d’apprendre que la première femme cosmonaute de l’histoire de l’Humanité, Valentina Tereshkova, est une femme…. russe ! Ou que la féministe engagée, Alexandra Kollontai, fut la première femme ambassadeur de Russie.
Les femmes russes savent très certainement mettre tous les avantages de leur côté pour faire respecter leurs droits. Progressivement, ells aident par là-même à éclairer le chemin vers un monde meilleur, un monde plus equitable entre les hommes et les femmes, en Russie comme dans le reste du monde.
