Bien choisir le combustible pour l’enfumoir

Un des outils qui ne doit pas manquer dans les équipements d’un apiculteur est l’enfumoir. Il est utile pour la sécurité de l’éleveur lors des interventions sur la ruche. Il est essentiel de s’armer d’un outil performant mais également de savoir choisir le bon combustible. C’est très important puisqu’il en va de la santé des abeilles mais surtout de l’éleveur qui sera exposé aux fumées durant plusieurs périodes en une saison.

Le bon combustible pour l’enfumoir

A la fin de leur carrière, il arrive que certains apiculteurs présentent des maladies respiratoires identiques à ceux des gros fumeurs. Cela est dû à l’exposition répétée à l’enfumoir et surtout à un mauvais combustible. Il est donc essentiel de choisir le bon combustible, celui qui n’est pas trop agressif. Il est important de faire attention aux matériaux utilisés dans l’enfumoir. Par exemple, si on choisit le carton ondulé, en se consumant, il produira des effets toxiques. Cela est dû à la présence de colles et d’encres d’origine synthétiques. Il y a aussi des végétaux qui renferment des résidus de traitements phytosanitaires quo dégagent des produits nocifs en brulant. Les granulés de légumineuses sont également à bannir pour l’enfumoir. Les protéines qu’elles contiennent sont des matières très toxiques pour le système respiratoire.

Bien choisir le combustible n’est pas dans le seul intérêt de l’apiculteur. Cela a aussi une incidence sur la qualité du miel. Certains miels peuvent retenir l’odeur de la fumée, voire même des particules de cendre si on en fait un usage abusif. Il est important de savoir qu’il faut bien doser l’utilisation de l’enfumoir et ne pas en abuser. L’excès de fumée peut entrainer la mort de la reine. Il est conseillé d commencer doucement et attendre quelques instants avant d’ouvrir la ruche pour la fumée ait eu le temps d’être répartie dans tout le corps. Pour préserver la santé des apiculteurs, certains chercheurs dans le sud-ouest de la France ont trouvé un combustible moins nocif pour l’enfumoir. Ils proposent aux éleveurs l’utilisation des résidus de pins de la Lande après distillation. Une solution qui semble porter ses fruits jusqu’à présent.