Nous avons déjà abordé le côté sombre de l’absence de culture cash dans la défaillance d’entreprise. Approfondissons ce sujet, si vous le voulez bien. Une entreprise peut survivre à une déclaration de cessation de paiements. Certains cas sont d’ailleurs remarquables.
Vous pensez que les entreprises qui vont au Tribunal de Commerce déposer une déclaration de cessation de paiement ne sont pas viables ?
Que dire alors d’une société qui « dépose son bilan » et qui pendant toute la durée du redressement judiciaire ne fait aucune dette, fait face à tous ses engagements alors que ses dirigeants pensaient ne plus avoir de liquidités pour régler les fournisseurs et payer les salaires ?
Dans les faits, il y avait de nombreuses sources pour alimenter la trésorerie au sein même de l’entreprise ou de son proche environnement. L’absence de culture cash est fatale.
Dans ce cas, les actionnaires d’origine ont perdu le contrôle de l’entreprise qui a heureusement poursuivi son activité dans d’autres mains. Le nouvel actionnaire l’a acheté à la barre du tribunal grâce à une stratégie étayée par un modèle économique rentable. Son plan imprégné de la culture cash a su faire la différence par rapport aux autres offres faites au Tribunal de Commerce. Aujourd’hui cette entreprise se développe.
Nous pouvons donc répondre à la question : Est-il temps de passer à la culture cash par : « oui ! » : Elle préserve le patrimoine de ses actionnaires.
A propos de l’auteur :
Pendant 25 ans Yves Peccaud a redressé des entreprises en difficulté, qu’elles soient privées ou d’Etat, dans des secteurs aussi variés que la sous traitance, l’industrie de main d’œuvre, la distribution, la sécurité … En tant que financier opérationnel puis directeur général, avec ses équipes, il a tout d’abord retrouvé la trésorerie égarée. Parallèlement, il a élaboré puis déployé un modèle économique rentable.
Autour de produits correctement valorisés et en phase avec les besoins des clients, Yves Peccaud sait adapter les structures et la rareté des ressources pour optimiser la performance financière à l’aide d’une forte culture cash.
En 2010, Yves Peccaud créée la société de Performance dont le but est d’accroitre rapidement la création de valeur : En deux ans, deux cents emplois ont été préservés, plusieurs sociétés ont été redressées, 6 M€ levés, 1 M€ de prêts aidés alloués, 5 M€ de cash retrouvé ; des sociétés se sont créées ou développées avec les conseils, les programmes de formation-action ou l’action directe de Performance
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