Vous entendez de plus en plus parler de coach et de coaching de vie, sans toutefois saisir ce que cela signifie. Il n’existe aucune définition précise, sinon celle que chaque coach vous donnera. Quoi qu’il en soit, un coach est un entraîneur et ce qui variera sera l’activité dans laquelle il vous entraînera. C’est un nouveau métier, encadré par aucune règle. Vous pouvez vous-même vous déclarer « coach » dans n’importe quel domaine : Imaginons que vous avez une grande expérience en restauration et que vous décidiez d’entraîner des personnes qui opèrent pour la première fois un restaurant. Vous pouvez également travailler au niveau des entreprises pour entraîner un président et ses managers à une meilleure gestion. Il y a le coach de vie professionnelle, qui travaille dans les entreprises, et le coach de vie privée. Cela dit, quand je travaille avec un dirigeant d’entreprise ou quand je donne une formation aux employés (je suis coach de vie privée et professionnelle, formatrice agréée par Emploi Québec), je touche également à la vie privée : Un bon leader au travail devrait être un bon leader à la maison ou dans sa vie sociale !
Ma vision du coaching, tel que je le pratique, est simple : vous êtes un accidenté de la route du cœur ou de la vie et vous avez les deux jambes brisées. Vous me demandez de vous entraîner à remarcher, pour courir vers votre épanouissement et donc vers le Bonheur. Mais ne comptez pas sur moi pour pousser votre fauteuil roulant ou vous soulever par les aisselles. En revanche, vous pouvez compter sur moi pour vous donner un coup de « boost » ou vous botter les fesses, si vous dérapez ou si vous vous découragez ! C’est ce que mes clients me demandent, car ils souhaitent un accompagnement proactif qui donnera des résultats rapides, sans avoir à raconter leur vie.
Un coach agit aux six niveaux logiques de Robert Dilts : Environnement, Comportements, Capacitées, Croyances/valeurs, Identité, Spiritualité (mission de vie). Il sera tour à tour, un guide, un enseignant, un entraîneur, un mentor, un parrain et un éveilleur. Parce que lorsque vous êtes aligné à ces 6 niveaux, vous êtes « groundé » et inébranlable ! Le travail que nous ferons ensemble, mon client et moi, lui permettra d’avoir le bon job, d’habiter dans un endroit qui lui est confortable, d’avoir les bons amis et… le bon conjoint ! Bref, un environnement favorable (il va y avoir du ménage dans l’entourage !) pour modifier ses comportements. Je l’entraîne ensuite à sortir de ses anciens comportements et les remplacer par des actes plus appropriés, ce qui augmentera ses talents et ses capacités, donc, par le fait, sa confiance et son estime et il saura qui il est, pour découvrir pour quoi il est fait. Souvent, mes clients, après avoir développé leur confiance et leur estime, ainsi que les croyances et leurs capacités, changent d’orientation professionnelle : ils sont libérés des vieilles croyances limitantes, des émotions négatives, des parents toxiques et… d’un conjoint destructeur ! Alors ils trouvent leur voie. C’est exactement le chemin que j’ai fait.
Un coaching tel que je le pratique, fondé sur la PNL (Programmation neuro linguistique), le décodage biologique, l’hypnose et le Shiatsu et sur mon expérience de vie, tant privée que professionnelle, donne les outils à chaque client pour reconstruire sa vie à partir de son vécu, libéré des émotions négatives et riche de tout ce qu’il a traversé : « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort ». C’est véritablement faire une force de ses souffrances passées. Car le passé, une fois déprogrammé, n’a plus aucune importance : Seuls le présent et le futur comptent car vous pouvez les modifier. « Prenez soin de votre avenir, c’est là que vous passerez le reste de votre vie !» (Auteur inconnu).
Si j’avais eu un mari formidable, une grossesse merveilleuse, une mère exceptionnelle, vous ne seriez pas en train de me lire (dommage, non ?!). J’aurais eu une vie de poupée Barbie et Ken et moi coulerions des jours heureux en attendant nos petits-enfants ! Dieu merci, j’ai souffert, car pour connaître la lumière il faut connaître l’obscurité et pour reconnaître le Bonheur, il faut avoir connu la souffrance. Bien sûr, je ne suis pas en train de dire qu’il faut souffrir à tous prix ! Je vous explique que si vous avez souffert ou si vous souffrez encore, vous avez l’opportunité de tout changer en comprenant que vos souffrances sont une force. L’intensité de votre Bonheur sera d’autant plus forte que vous aurez souffert, je vous le garantis ! Et une fois sorti de là, croyez-moi, vous n’y retournerez plus jamais. Surtout quand vous vous débarrassez d’un névrosé : ce n’est pas un névrosé que vous quittez, mais tous les névrosés de la Terre, car vous n’en laisserez plus un seul vous approcher !
Aujourd’hui, je goutte chaque seconde de Bonheur et si quelqu’un essaie de m’en sortir, je suis prête à le mordre ! Je préserve ma zone de confort, qui s’arrête où commence celle des autres et agissant comme une dominante (voir article précédent), je navigue sereinement en eaux claires. J’ai la sensation d’être une baleine (si, si !) qui nage tranquillement et en douceur, force tranquille sans prédateur, continuant ma route vers la Sérénité. Si un poisson mal intentionné essaie de me blesser, il se casse les dents sur ma carapace de graisse et s’il vient chercher ce que je peux lui apporter, il fera un bout de chemin avec moi. Qui m’aime me suive !
Pour en savoir plus, lisez « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur) !
