Chaque mot qui s’inscrit dans la lumière du ciel, se pare d’infini et de vagues dentelles que le soleil cisèle de jours étincelants.
Tous ces vers enchanteurs, installés dans des voiles de pureté fabuleuse, répandent la danse de leurs arabesques transparentes, en traces d’ombres sur le sol.
Il suffira au promeneur, de suivre leurs courbes pleines pour saisir l’attrait que le ciel lui envoie et dont il se nourrira.
S’apaiser au rythme magique des lettres admirables qui atteignent l’âme et le cœur, se reposer un instant sur un silence riche, vibrer à la douce intonation des couleurs qui se goûtent comme autant de douceurs à respirer les yeux fermés.
La palette de cette poésie foisonne et regorge de ces trésors à découvrir absolument tant les ondes invisibles qui les composent se reflètent dans le miroir encré de la page.
Explorer tous ces méandres désertés qui fouillent l’insondable, traduisent une pensée, questionnent, analysent, bouillonnent sans cesse à la poursuite des ressentis d’une vie, s’égarent dans des voies insoupçonnées, se retrouvent, se rassemblent jusqu’à entendre enfin, le doux murmure d’Amour qui arrêtera de son chant le regard de la multitude médusée.
Richesse dans le velours des mots adossés aux nuages et dont la beauté se promène si agréablement sur le bleu de ces chemins d’azur qu’aucun obstacle n’arrête.
Transparence et blancheur accueillante de ces rubans d’alphabet qui se perdent dans l’immensité céleste et que l’on prend plaisir à décrypter, en arrêtant le Temps.
Dans le livre du ciel, j’ai signé mon poème…
Annie Lautner – 1er mai 2011
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