Vibrent les cordes de ta lyre,
Les hirondelles aux aguets,
Quelques gouttes de pluie fine,
Une voix sur la grève
Déchire le silence confus…
Murmurent les ondes
Des mots, des escales,
Des regrets dissipés
Deux bateaux à l’horizon
Trois mouettes, sentinelles, épient le vent
Ton sourire illumine les vagues paisibles
Et ce beau matin luisant
L’écho de tes mots
Ruisselle sur tes lèvres
Comme le miel savoureux dégusté
Les regards, vers l’horizon, fuient
Etincelles à la croisée des temps
Que la nuit enveloppe sous sa voile,
Sous son rideau d’arc-en-ciel fleuri
Ta nuit noire, sereine,
En éclats de vers
En éclats de vent
De clameurs, de murmures
Et d’étoiles argentées,
Ton âme sublime l’abîme
Et la lumière jaillit
Pour éclairer les cieux
Une étoile des anges
Veillera sur tes songes,
Sur ta toile nocturne,
Jusqu’à l’aurore …
Mohammed EL QOCH © 2010
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