Maigrir avec l’hypnose ,vu dans l’Express
Hypnothérapeute et thérapeute certifié , Pascal DION reçoit dans son cabinet toulousain un public qui souhaite aussi bien arrêter de fumer,que perdre du poids, maitriser ses phobies, gérer son bégaiement et bien plus encore.
Pour mieux le connaitre :
http://coach-toulouse.wifeo.com/
Praticien en thérapie comportementale et cognitive
06 35 13 18 93 : pascaldioncoach@gmail.com
30 rue des Arbustes 31500 Toulouse
Coach et thérapeute professionnel, spécialiste comportemental. Il intervient à Toulouse et Paris auprès de particuliers et d’entreprises ou pour le compte d’administrations, dans l’accompagnement à la cohésion des services et appréhension des conséquences du stress au travail. Il est également chroniqueur à Midi Olympique depuis 2009 et consultant pour des revues spécialisées sur le développement personnel et le bien être psychologique.
Article de l’Express magazine
Déjà utilisée dans certains blocs opératoires à la place de l’anesthésie, l’hypnose permettrait d’arrêter de fumer mais aussi de maigrir.
Thomas Cain/Getty Images/AFP
Des patientes recourent à l’hypnose pour perdre du poids. Cet état de conscience très particulier peut aider à contrôler l’envie compulsive de manger.
Elles sont six femmes de tous les âges, inscrites pour la même raison à cette séance collective d’hypnose: leurs fringales incontrôlables. L’une se dit incapable de résister aux croissants dans les vitrines des boulangeries. Une autre, aux biscuits apéritifs au fond du placard.
Derrière les murs du cabinet parisien, les bruits de la circulation ne parviennent qu’étouffés, les corps s’alanguissent dans le moelleux des fauteuils disposés en cercle. La voix basse et monocorde du Dr Jean-Marc Benhaiem enveloppe les patientes et, bientôt, l’aimable bavardage laisse place au premier exercice d’hypnose.
L’hypnose reconnue en France depuis 10 ans
S’hypnotiser soi-même
Peut-on vraiment s’hypnotiser soi-même? Certains thérapeutes l’enseignent à leurs patients. De son côté, le Dr Jean-Marc Benhaiem propose de s’entraîner tout seul, à la maison, en s’aidant des exercices de son livre Enfin je maigris! Le déclic par l’auto-hypnose (Albin Michel). Pour ressentir, une première fois, l’état hypnotique, voici son conseil: « Fixez un point jusqu’à obtenir un flou visuel. Ou portez attention à vos jambes et attendez – longtemps s’il le faut – de ressentir de la pesanteur ou une impression de jambes en coton. »
On le sait maintenant: cette thérapie, utilisée dans certains blocs opératoires à la place de l’anesthésie, sert aussi à maigrir ou à arrêter de fumer. Elle est même reconnue depuis dix ans, en France, par un diplôme universitaire.
Jadis associée à l’hystérie, l’hypnose garde sa dimension mystérieuse depuis que Sigmund Freud l’a utilisée pour bâtir ses théories. Ici, pas de pendule ni de « dormez, je le veux ». Les yeux se ferment tout seuls, tandis que l’hypnothérapeute demande à chacune de ses patientes de visualiser l’aliment devenu obsessionnel.
« Maintenant qu’il est devant vous, voyons comment vous pourriez cesser de le désirer, poursuit le médecin. Le système de défense que je vous propose, si vous êtes d’accord, consiste à rester impassible. Le produit « appelle », mais on n’écoute pas, on ne regarde pas. L’envie s’efface pour laisser place à l’indifférence. » Sans le savoir, les participantes sont entrées en transe, cet état modifié de la conscience qui permet de changer les habitudes et les comportements contre-productifs.
Une thérapie préventive?
La méthode marche-t-elle à tous les coups? « Il faut deux à trois séances pour voir si le patient adhère, estime le Dr Benhaiem. En moyenne, 1 sur 2 se montre satisfait des résultats. » Initiateur du diplôme d’hypnose médicale de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le médecin tire ses statistiques de trente années de pratique. Elles coïncident avec les observations de la profession, qui compte environ 600 titulaires du diplôme universitaire et beaucoup d’autres issus de formations privées.
Certes, les preuves scientifiques manquent encore pour garantir l’efficacité de la thérapie chez les personnes en surpoids. Mais des médecins non pratiquants – donc peu susceptibles de complaisance – la regardent désormais d’un bon oeil. « Il n’est pas question de soigner une obésité sévère par l’hypnose, précise le Dr Bernard Waysfeld, à la fois médecin nutritionniste et psychiatre. En revanche, cette thérapie peut tout à fait trouver sa place en prévention. »
Dans la douceur ouatée du cabinet, six paires d’yeux se rouvrent simultanément. Le thérapeute vient de ramener les participantes sur terre par une question triviale: « Quel petit changement pensez-vous pouvoir opérer d’ici à la prochaine séance? » Une patiente: « Je vais essayer d’arrêter d’acheter des gâteaux pour ma fille.
– Parce que c’est un problème?
– Oui, c’est moi qui les mange… »
Merci et à bientôt