Le « printemps arabe » actuel a manifesté le désir de se libérer des dictateurs, pas de la suprématie religieuse


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Pourquoi s’étonner du succès des Islamistes en Tunisie, de leur forte présence en Lybie, en Egypte …, en Turquie ?

Le monde arabe s’est constitué sur les bases de la religion musulmane, tout comme l’Europe sur celle du christianisme.

La déclaration des Droits de l’Homme, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la laïcité, le vote des Femmes, … sont des avancées démocratiques et humanistes – dont la France, notamment, peut être fière- ; mais, elles résultent d’un long cheminement, à peine démarré dans les pays arabes, dont l’identité et la cohésion reposent, hier comme aujourd’hui, sur la religion.

Aussi vrai qu’un musulman français considère que la loi d’Allah est supérieure à celle de la République, nombre d’Arabes considèrent que leur identité est d’être avant tout, des Musulmans.

La religion est, en outre, devenue, après la période coloniale, le support de leur fierté, de leur cohésion, de leur revanche, de leur désir de domination qui, depuis Mahomet, les stimule.

Les religions, dès l’origine, apparaissent comme un moyen pour les Hommes de mieux vivre ensemble. Elles ont apporté l’ordre et la morale, par la crainte des dieux.

De toute évidence, la religion est la culture essentielle que les Arabes, dans leur grande majorité, n’ont pas encore su dépasser, d’autant qu’elle les rend sereins et fiers, qu’elle les distingue et les unit.

Le « printemps arabe » actuel a manifesté le désir de se libérer des dictateurs, pas de la suprématie religieuse, même si, malheureusement, elle prend tous les aspects d’une dictature intransigeante, dans la religion musulmane, qui inviterait les croyants à la soumission aveugle pour mériter le ciel. La crainte d’Allah facilite les bons comportements, mais elle conduit aussi ses fanatiques, à se sacrifier, en tuant les mécréants.

Souhaitons que l’union des Musulmans qui se profile, telle une menace, ne soit qu’un cauchemar insensé.

Souhaitons que les Hommes se libèrent de l’emprise des Dieux vengeurs et menaçants et ne retiennent que les bonnes paroles de fraternité et de respect mutuel de leurs prophètes, ces préceptes de Sages, qui sont les véritables guides de l’Humanité, et qui ont révélé la valeur du respect – que les véritables démocraties laïques cherchent à développer.

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