La légende veut que Djerba soit le pays des Lotophages (mangeurs de lotus) décrits par Homère dans L’Odyssée. C’est sur l’île qu’Ulysse et ses compagnons débarquèrent et furent accueillis par les habitants, qui leur offrirent des fruits de lotus. Or, ces derniers oblitéraient la mémoire de qui les consommait. Aussi les compagnons d’Ulysse perdirent-ils tout souvenir, au grand dam de leur capitaine, qui eut bien du mal à les convaincre de reprendre la mer. Il n’y a plus l’ombre d’un lotus aujourd’hui à Djerba, et le seul oubli que l’on y trouve tient à la douceur de l’île.
La gare routière est installée à un pâté de maisons à l’ouest de l’avenue Habib Bourguiba, en bordure sud de Houmt-Souk. Les horaires des départs sont affichés au-dessus du guichet. La SNTRI assure au moins trois liaisons par jour avec Tunis en bus climatisé (22,5 DT). Deux passent par Kairouan (15 DT, 6 heures) et mettent au total 9 heures. Le troisième traverse Sfax (12,4 DT, 5 heures) et Sousse (18,6 DT, 7 heures) et met aussi 9 heures au total. Tous s’arrêtent à Gabès (6,4 DT, 2 heures 30).
Les louages stationnent en face de l’entrée des grands hotels de Djerba. Ils partent régulièrement à destination de Gabès (6,6 DT, 2 heures) et Médenine (5,1 DT, 1 heure 30), un peu moins souvent pour Tataouine (7,1 DT, 2 heures 30). Certains rejoignent parfois Tunis, Sfax et Sousse.
L’autre possibilité consiste à emprunter l’ancienne voie romaine reliant El-Kantara au continent. Ceci ne vaut que si vous vous dirigez vers Zarzis ou que vous arrivez à Djerba en provenance du sud.