les justes, les courroucés et les fourvoyés

L’OUVRANTE
AL-FÂTIHAT
Al-Fâtihat, l’Ouvrante, entête du Coran, donne la clé qui ouvre toutes les portes de l’Islam. Ce psaume inaugural de la révélation coranique est le seul à devoir être obligatoirement récité par coeur au début de toute prière. Il fait une synthèse parfaite des enseignements du Coran, comme le premier Psaume résumait ceux de la Bible. À ce titre, son premier verset est rappelé au début de chaque sourate, à l’exception de la neuvième. L’Ouvrante forme un tout également désigné sous le titre des « Sept Mathanî » ou litanies. Elle fut proclamée à La Mecque, au début de la prédication de Muhammad, vers 610-611, cinquième selon l’ordre chronologique traditionnel.
Chacun de ses mots supporte des montagnes de commentaires accumulés, des siècles durant, en toute terre d’Islam. Le Bismillah, Au nom d’Allah, implique un dogme, capital, celui de l’unicité transcendantale d’Allah, vraie matrice, rahîm, de l’univers qui émane de Lui.
Tout homme ne doit désirer qu’Allah seul. La formule Al-Hamdu-li-Llah, la désirance d’Allah, revient cinq fois dans le Coran en tête des sourates 1, 6, 18, 34, 35 et, sous des formes voisines, dans vingt-deux autres sourates.
Toute réalité est présente dans les sept versets de cette sourate: Allah, Son Nom, Sa transcendance, Sa souveraineté, mais aussi l’humanité entière, divisée, comme dans les six versets du Psaume premier, en trois catégories distinctes: les justes, les courroucés et les fourvoyés.
commentaire : le relativisme moderne n’a pas de place. notamment l’idée du grand architecte de l’univers chère aux  franc-maçons , qui permettrait un selectivisme dans les croyances .et un mélange des savoirs anciens.
Pour un musulman il ya trois choix possibles.et un juste

1.     Au nom d’Allah,
le Matriciant, le Matriciel.
2.     La désirance d’Allah, Rabb des univers,
3.     le Matriciant, le Matriciel,
4.     souverain au jour de la Créance:
5.     Toi, nous te servons,
Toi, nous te sollicitons.
6.     Guide-nous sur le chemin ascendant,
7.     le chemin de ceux que tu ravis,
non pas celui des courroucés
ni des fourvoyés.