POURQUOI J’ATTIRE LES SALAUDS ? (8/11) Les blessures archaïques

POURQUOI J’ATTIRE LES SALAUDS? (8éme Partie)

LES BLESSURES ARCHAIQUES

Je vais dans un premier temps laisser la parole à Mr Jacques SALOME, psychosociologue et écrivain, créateur de la méthode E.S.P.E.R.E.

Nous avons tous en nous une ou plusieurs de ces blessures archaïques (déclenchée dans les premiers mois de la naissance en fonction de notre propre perception de petit enfant vis-à-vis de nous et vis-à-vis de l’autre). En fonction de notre perception, de notre imaginaire ou d’un événement même banal, nous allons cultiver en «silence» cette blessure pour en faire notre «croyance» primaire.

Je vous invite à regarder cette vidéo enrichissante et ensuite je reviendrais à Eve et à son «salaud».
                          http://www.youtube.com/watch?v=D6choNZGbkM

 

Ces blessures sont:

1)le sentiment d’humiliation 4)le sentiment d’impuissance

2)le sentiment d’abandon 5) le sentiment de trahison

3)le sentiment d’injustice 6) le sentiment de rejet.

Il y a un lien qui unit EVE et son «salaud» et c’est la raison pour laquelle, ils se sentent attirés l’un vers l’autre: c’est le sentiment d’abandon.

EVE: Son désir d’un amour pur et romantique est tellement grand qu’elle vit à travers cette croyance de prince charmant et elle va s’accrocher à ses multiples reproches pour ne pas être abandonnée. Plutôt subir que d’être seule, sans amour et sans être aimée. Il peut même arriver que cette peur soit tellement grande qu’elle préfère provoquer la rupture comme Aurélie dans «http://www.ne-plus-etre-victime.com/4.htlm», afin de ne pas avoir à souffrir du sentiment d’abandon.

LE SALAUD: Il a lui aussi cette peur de l’abandon ancrée en lui, et sa peur est tellement grande qu’il va dés les premiers signes (dans son imaginaire), hurler sous divers reproches en accusant l’autre de son mal-être. Certains qui ne peuvent l’exprimer ou se faire entendre vont alors frapper et devenir violents physiquement et utiliser le chantage affectif (menaces de suicide) comme Chris dans le roman.

Le PERVERS NARCISSIQUE: Comme N dans le roman, c’est la peur d’impuissance et d’abandon qui l’animent car il ne peut exister autrement qu’à travers le regard et la reconnaissance de l’autre. Dés lors, la recherche première va être de vivre en fusion, en symbiose avec l’autre afin d’exister à travers lui ou par son intermédiaire tout en ayant le contrôle de l’autre.

                             « …Sans toi, je ne suis rien! »

Nous avons tous à des degrés différents, une peur de l’abandon ancrée en nous, moi-même, j’ai eu à affronter cette peur.

Quand cette peur est «saine», elle nous permet de se construire et de grandir au fur et à mesure de nos propres expériences.

Quand cette peur est «malsaine», elle peut devenir plus tard pathologique.

Schéma de «N» :

Si je ne suis pas tout puissant → Je n’ai pas le contrôle sur l’autre → Je dépends de l’autre → Je suis faible et «en soumission» → On va me faire du mal, me quitter → Mon existence est non reconnue → Je n’existe plus → Je vais mourir.

Prochain article: Les Jeux psychologiques

Chaleureusement

Christophe GEORGIN

http://www.ne-plus-etre-victime.com

http://www.libreavecsoi.com