PRENDRE SOIN DE SOI, DÉVELOPPER LA CONFIANCE, RENFORCER L’ESTIME (partie II)
PARTIE II : L’ESPRIT
Vous existez !
Je souris quand quelqu’un me dit « j’ai décidé d’être égoïste, je vais prendre soin de moi ! » Je l’ai entendu encore très récemment. Si c’est égoïste, dans votre monde à vous, alors, je suis la reine des égoïstes ! Parce que je prends grand soin de moi. Corps et âme. Et je ne me sens absolument pas égoïste. J’espère que vous avez dépassé cette fausse croyance, vous-même. Parfait, alors nous nous comprenons. La semaine dernière, je vous ai enseigné comment entretenir votre « véhicule » qu’est le corps. Qui veut aller loin ménage sa monture. Dans cette chronique, nous allons nous intéresser à l’esprit. Que devez-vous faire pour être bien avec vous-même ? Pour commencer, il est important que vous réalisiez que vous existez, même si personne ne vous voit, à ce que vous croyez. Et ce que vous croyez existe. Exister ne signifie pas « être vu par les autres », mais bien se reconnaître soi-même, sans avoir besoin que les autres le fassent pour vous. Qui, mieux que vous, pourrait vous reconnaître et prendre soin de vous ? Jamais si bien servi que par soi-même. Faites cet exercice amusant : levez-vous et tournez sur vous-même. Que devenez-vous ? Le centre l’Univers ! Chacun de nous est le centre de son propre Univers, existe et est important pour lui-même, n’est-ce pas ? Faites cet autre exercice : regardez-vous dans un miroir. Non, ne regardez pas vos défauts, juste la personne qui se reflète et dites-vous simplement « je me vois« . Si je me vois, j’existe. Vous êtes vivant, vous existez, vous posez une multitude de gestes chacun jour, vous avez une influence sur votre vie et sur les autres. Je vous vois me répondre : « Faux, je n’ai aucune influence sur les autres ! » Vous pariez ? Allez dans un magasin et souriez à la caissière, faites-lui un compliment (ex. : « merci de votre gentillesse et de votre sourire« ). Elle a peut-être l’impression que personne ne la voit, elle non plus, qu’elle n’est qu’une « machine » (elle-même) qui utilise une autre machine (la caisse). Souriez, parlez-lui et vous verrez sa réaction. Ou c’est peut-être la caissière qui vous fera partager sa bonne humeur, qui vous sourira et vous parlera et vous verrez que vous existez ! Si on ne vous voit pas, c’est peut-être parce que vous n’entrez pas en interaction avec les autres. Vos croyances vous poussent à vous terrer dans votre coin parce que vous croyez que vous ne valez rien. Vous êtes tout pour la caissière au moment où vous lui souriez ou pour une autre personne à laquelle vous faites un compliment sincère. Toutes les personnes au service à la clientèle aimeraient avoir des sourires plutôt que des insultes de la part des personnes qui les traitent comme des esclaves, sans bonjour, ni merci, ni bonne journée. Tiens, prononcez les trois et vous verrez le visage de la personne s’éclairer : elle vous aura vu ! Maintenant, si vous préférez être invisible, libre à vous.
L’estime de soi
Puisque vous avez découvert que vous existez et que vous avez une bonne influence sur les autres, remarquez que vous avez de belles valeurs : vous respectez les autres (trop ?), bien que vous ne vous respectiez peut-être pas. Cependant, vos belles valeurs font de vous une bonne personne. Faites la différence entre confiance (ce que je suis capable de faire) et estime (ce que je pense de moi). Si vous pensez être le roi des tordus ou la reine des garces, nous avons un problème ! Cependant, si vous lisez mes chroniques, c’est la preuve que vous avez de belles valeurs et que travaillez sur vous, même si, parfois, vous les piétinez. Il y a trois catégories : 1) Ceux qui ont des belles valeurs et les respectent. 2) Ceux qui ont de belles valeurs, mais les piétinent à cause de la dépendance affective (manque de confiance et d’estime). 3) Ceux qui n’ont aucune valeur et n’en respectent aucune. Donc, êtes-vous une bonne personne qui a de belles valeurs ? Bien sûr que oui, même si vous les piétinez. Quand j’ai sauté à la figure des deux ex-conjoints, j’avais de belles valeurs, mais, poussée à bout, je ne les respectais plus. Cependant, j’en avais honte. Et si vous avez honte de piétiner vos valeurs, c’est donc que vous en avez ! Celui qui n’en a pas ne ressent aucune honte et trouve justifiés tous ses actes déplacés. La dépendance affective brouille le radar des plus grands génies : ce n’est pas une question d’intelligence, ni parce que vous ne respectez aucune valeur : c’est la souffrance qui vous fait dévier de votre trajectoire. Donc, vous pouvez être quelqu’un de bien et piétiner vos valeurs. Quand vous le constatez, vous avez souvent le réflexe de vous reprendre en main.
La confiance en soi
Vous êtes quelqu’un de bien, mais vous manquez peut-être de confiance en vous. Simplement parce que vous regardez ce que vous n’êtes pas capable de faire au lieu de regarder ce que vous avez déjà fait. Depuis le nombre d’années que vous existez, ayant de belles valeurs, considérez donc tout ce que vous avez accompli : il y a forcément de nombreuses et peut-être simples choses dont vous êtes fier et avant de me dire que non, prenez le temps d’y penser et de le noter. Et ce n’est pas parce que vous n’avez rien fait de grandiose que vous ne méritez pas d’avoir confiance en vous. Grandiose comme être connu et médiatisé pour une raison ou une autre ? Être heureux est déjà quelque chose de grandiose, même si vous êtes le seul à le savoir. Vous croyez souvent qu’il faut avoir fait quelque chose hors norme pour être quelqu’un. C’est faux ! Souvenez-vous que votre première mission, c’est être heureux et la deuxième, c’est d’en faire profiter les autres. Les gens heureux ne font pas de bruit, ils sont dans leur couloir de natation et barbotent dans le bonheur qui est, je vous le rappelle, un job à plein temps. Si vous réalisez que vous existez, que vous êtes quelqu’un de bien et que vous avez plusieurs belles réalisations à votre actif, regardez donc ensuite vos qualités. Et si vous n’en trouvez pas, demandez à vos proches. Vous avez tendance à vous taper sur la tête comme le faisaient peut-être vos parents dans votre enfance : pourquoi écoutez-vous encore ces voix qui vous dénigrent ? Prenez conscience que vous êtes une petite entreprise à vous tout seul : vous gérez vos émotions, vos pensées, vous prenez des décisions chaque jour, vous avez un statut professionnel, vous choisissez vos amis, vous vous occupez de vos enfants, de payer vos factures, entretenez votre logis, faites les courses pour vous nourrir et bien d’autres choses encore et vous allez me faire croire que vous n’existez pas ?!
Action : bottez-vous les fesses !
Ce n’est pas parce que vous avez le nez sur le guidon et que vous pédalez comme un fou dans la vie que vous n’avancez pas. Regardez donc le paysage défiler et vous verrez à quelle vitesse vous allez ! Prendre soin de vous, c’est vous regarder tel que vous êtes, avec réalisme et non au travers du regard de vos parents névrosés et de ceux qui vous traitent comme eux. J’aime le vieux film avec Jean Gabin, « Le cave se rebiffe« , parce que quand vous aurez fini de vous laisser traiter comme « un cave », vous vous brancherez sur tout ce que vous avez de beau, sur tout ce que je viens d’évoquer et vous vous rebifferez, refusant de vous laisser maltraiter et vous bottant les fesses pour accepter d’être quelqu’un : quelqu’un de bien. Alors votre confiance prendra du galon, votre estime reviendra et vous commencerez à faire le tri autour de vous : gardez dans votre vie uniquement ceux qui vous respectent. Prenez-vous en main, faites des choses pour vous, choisissez ce qui vous fait plaisir et soyez votre meilleur ami. Et quand je parle de botter les fesses, je peux vous préciser celles de qui. Bien sûr, les vôtres, mais surtout celle de cet enfant intérieur qui rime avec peur et qui prend les commandes pour vous envoyer dans la mauvaise direction. Soyez adulte, que diable ! Renvoyez ce terroriste dans le passé et agissez comme un homme/une femme ainsi que vous le faites déjà, chaque jour, sans le réaliser. L’enfant doit reprendre sa place dans vos souvenirs, mais pas dans le présent.
Vous savez que vous existez, vous êtes quelqu’un de bien et vous avez réalisé de belles choses, vous prenez des décisions toute la journée et gérez votre quotidien. Il est temps de vous voir tel que vous êtes et d’apprécier tout ce que vous faites pour maîtriser votre vie au lieu de la laisser contrôler par les autres et par votre enfant intérieur. Souvent, on me demande comment j’ai fait pour m’en sortir : un beau matin, j’ai décidé que c’était terminé, plus personne ne se servirait de moi et j’ai viré de ma vie tous les « -1 » qui s’y étaient installés, me prenant pour leur esclave et leur porte-monnaie, position dans laquelle je m’étais placée : le cave s’est rebiffé et j’ai repris ma liberté !
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