Le spectre de la St-Valentin approche : votre couple fonce en piqué vers le sol, mais au lieu de sauter de l’avion, avant qu’il ne s’écrase, vous restez agrippé au siège et vous fermez les yeux. Vous allez vous livrer à un simulacre de soirée en amoureux, peut-être même avoir du sexe, alors que votre libido pique aussi, depuis longtemps, du nez ! Mais il faut bien se sacrifier… Pourquoi, pour qui ? Parce que vous croyez que passer la St-Valentin seul(e) peut tuer ? C’est votre dépendance qu’il faut zigouiller ! Votre syndrome de Tarzan est si bien ancré, que vous restez avec une personne qui vous a arraché vos ailes depuis bien longtemps, broyant votre confiance et votre estime. Il est temps de les retrouver, de les faire frémir à nouveau et de les déployer !
Offrez-vous le plus beau cadeau pour la St-Valentin : virer votre conjoint(e) ! C’est la plus belle déclaration d’amour que vous puissiez vous faire, vous choisir entre tous, vous rendre votre liberté. Vous avez les clefs de votre propre prison, pas du tout dorée, alors qu’attendez-vous pour les utiliser ? Sauvez-vous ! Car enfin, c’est le soir de l’amour, pas le soir des « victimes de Desperados ou Trous noirs affectifs associées » ! Allumez ! Libérez-vous de vos lianes et retrouvez votre respect, votre fierté et votre autonomie. Passez donc cette soirée en compagnie de la personne qui est sensée vous aimer le plus : vous ! C’est ce que je fais depuis six ans et la St-Valentin me fait sourire car j’ai viré Jim juste avant cette date et j’ai fait sauter le bouchon de champagne pour fêter ma liberté retrouvée. Depuis, je souris à cette date, quel bel anniversaire, parce que je sais que l’année prochaine ou celle d’après, un homme formidable sera à mes côtés.
La St-Valentin, pour 80 % des couples, est une fête hypocrite : un Desperado et un Trou noir affectif, soupant en tête à tête, attachés l’un à l’autre par leurs peurs et leurs faiblesses. Tu parles d’un beau tableau ! Pour moi, non merci ! Ou parfois deux innocents qui n’ont pas encore compris que leur avion battait de l’aile et que la souffrance attend son heure, tapie dans l’ombre. J’ai sacrifié à ce rituel avec Jules, que je voulais étrangler tous les jours, sauf ce soir-là : nous faisions une trêve ! Idem avec Jim qui me bafouait à longueur de journée. Plus jamais ça ! La St-Valentin, c’est la fête des amoureux et l’amour passe d’abord par vous, avant d’en produire assez pour le partager. Et puis, franchement, si vous réfléchissez, quelle différence entre le 12 avril, le 20 juillet, le 17 décembre ou le 14 février ? Ce n’est qu’une date, parmi tant d’autres et ce n’est que l’émotion négative que vous y mettez qui fait la différence. Libérez-vous, travaillez sur vous et un jour, je vous le promets, vous fêterez la St-Valentin avec le meilleur des hommes ou la meilleure des femmes pour vous, tous les jours de votre vie, pour l’éternité !