LES MST (maladies sexuellement transmissibles) : Protégez-vous !
C’est fou comme vous continuez à jouer à la roulette russe (pour ne pas dire à la « zigounette » russe !) avec les MST, en acceptant des rapports non protégés : c’est de la dépendance affective ! Vous êtes prêt à risquer votre vie pour garder une relation qui vous convainc de laisser tomber le préservatif (condon). Que savez-vous de cette personne ? Que sait-elle de ceux avec lesquels elle a eu des rapports sexuels ? Si elle vous propose si vite de vous « décapoter », c’est qu’elle l’a fait avec d’autres : Allumez ! Il n’y a pas que le sida :
La gonorrhée (blennorragie gonococcique)
La chlamydiose à chlamydiae trachomatis
Le chancre mou
L’herpès génital
La trichomoniase
Les maladies suivantes peuvent être transmises par voie sexuelle mais non exclusivement :
Bactériennes, comme la syphilis
Des ectoparasites, comme la gale ou les poux du pubis (morpions ou phtyriase pubienne).
Des virus :
Les verrues génitales ou condylomes, dues à certaines souches de papillomavirus (HPV)
Les hépatites virales : hépatite B, hépatite C (la transmission de l’hépatite C se fait essentiellement par voie sanguine)
Vous aviez oublié toute cette collection de maladies que vous pouvez attraper : avez-vous encore envie de retirer le préservatif ? Et le pire, c’est que les jeunes sont plus prudents que les plus âgés ! Plus sensibilisés, plus habitués ? Ils ont grandi avec. Mais la tranche d’âge qui a aujourd’hui 40 ans et plus continue à croire que ça n’arrive qu’aux autres et que c’est rare. Rare ? C’est parce que ceux qui en sont atteints ne s’en vantent pas ! Pourquoi ? Parce qu’ils ont honte. Honte de ne pas s’être protégés, honte d’être obligés de l’avouer à leur prochain partenaire, auquel, la plupart du temps, ils préfèrent ne rien dire, pour ne pas se faire plaquer. Et la contamination continue…
L’herpès génital est tellement répandu que les médecins finissent par trouver ça normal. Une de mes clientes en coaching m’a avoué être affectée par cette maladie sexuellement transmissible qu’on venait de lui diagnostiquer : elle était en colère, ne sachant pas qui la lui avait transmise. Elle était très inquiète aussi d’avoir à avouer ce problème à l’homme qui entrera dans sa vie. Et je passe sur les désagréments locaux que ça peut générer : c’est très douloureux. La bonne nouvelle, c’est que l’herpès se réveille quand vous êtes stressé et fatigué. Il ne vous reste plus qu’à prendre soin de votre équilibre mental et physique et vous pouvez ne plus jamais avoir de crise. Il lui aura fallu cette grande claque dans la figure pour ouvrir les yeux. Heureusement qu’elle est une personne responsable, car je sais qu’elle n’aura que des rapports protégés, pour préserver le prochain qui entrera dans son lit. D’autres, atteints aussi, ne se protègent pas pour se venger.
Mais la grande question se pose : quelle que soit la maladie que vous portez en vous, faut-il l’avouer avant d’avoir le premier rapport sexuel ou faut-il attendre d’être assez intime : d’avoir couché plusieurs fois jusqu’à ce que vous décidiez de ne plus vous protéger ? J’ai la réponse : apprenez à connaître l’autre avant d’entrer dans son lit, créez une ambiance de complicité et d’intimité et dans ce cadre, avant le premier attouchement, quand vous vous sentirez suffisamment en confiance pour l’avouer, prévenez votre partenaire afin qu’il juge s’il consent à avoir un rapport protégé ou s’il préfère passer son chemin. S’il est attiré par autre chose que votre corps ou le sexe, il saura vous écouter et apprécier votre franchise. Ne rien lui dire, c’est déjà le tromper et le contaminer peut être meurtrier.
Protégez-vous et quand vous rencontrez une personne qui vous donne envie de faire une vie à deux, passez des tests afin d’être certains, au maximum, que vous ne portez rien. Vous pouvez être porteur sain et avec la plus grande innocence, contaminer quelqu’un. Et si vous êtes bleu de peur à l’idée de faire les tests, c’est que vous avez quelque chose à vous reprocher. Prenez votre courage à deux mains et prenez rendez-vous pour savoir la vérité. C’est du respect pour vous et pour l’autre que de savoir si vous êtes en bonne santé. En ce qui me concerne, dès que j’aurai rencontré le meilleur des hommes pour moi, nous irons, main dans la main, passer nos tests et nous les lirons ensemble.
Ayant fait des tests il y a deux ans (je ne savais pas si Jim, le dernier conjoint m’avait trompée –cf « Le syndrome de Tarzan »), j’en referai avec celui qui entrera dans ma vie, même si rien ne s’est passé depuis cette dernière relation. Et s’il a à m’annoncer qu’il s’est fait piéger par son irresponsabilité passée et que ça lui a servi de leçon, nous en discuterons, mais ce ne sera pas pour moi une raison de le recaler. Annoncer que vous avez attrapé une MST est le meilleur test pour savoir si l’autre tient à vous et peut vous aimer ou s’il voulait juste « baiser ». Protégez-vous !