GAGNEZ AU JEU DES ÉCHECS AMOUREUX AU LIEU DE FAIRE DU RODÉO !
Vous vous lancez sur le grand échiquier des relations affectives sans aucune information : si vous demandez à vos parents, heureux en couple, comment ils ont fait, ils répondront « on a eu de la chance » et s’ils sont divorcés, ils vous répondront, chacun de leur côté « je n’ai pas eu de chance« . Du coup, vous pensez que « tirer » la bonne personne est une loterie, un jeu de hasard dans lequel vous vous dites « meilleure chance la prochaine fois », dès que le couple est détruit. Et de fois en fois, d’échec en échec, votre confiance et votre estime laminées, vous vous jetez sur un « numéro » pire que le précédent. En résumé, vous jouez à un jeu dont vous ne connaissez pas les règles et vous perdez à chaque fois… Pourtant, vous avez essayé de respecter vos valeurs, pensant qu’elles vous guideraient sur l’échiquier, mais vous avez affronté des joueurs qui changeaient les règles à leur gré, si toutefois ils en avaient… Mais bien souvent, des règles et des valeurs, ces joueurs/joueuses-là n’en ont pas. Alors, vous restez en couple, contre vents et marées, vous quittez parce qu’au bout du rouleau, puis recollez les morceaux, pour vous écorcher à nouveau et vous séparer, pour vous remettre ensemble et vous vous obstinez encore et encore. Pourquoi ne comprenez-vous pas que vous faites du bouche-à-bouche à une relation morte depuis très longtemps ? N’a-t-elle jamais vécue ou eu la moindre chance d’exister ?
Il faut bien « s’acoquiner » puisque la société vous l’a dicté : dès que possible, vous, Monsieur, sautez sur celle qui court le moins vite et vous, Madame, acceptez le premier qui vous saute dessus. Cette première relation échoue, mais vous n’en tirez aucune leçon, persuadé que « vous n’avez pas eu de chance ». Alors, vous rejouez et vous perdez encore. Mais pas question, même si ce n’est pas le ticket gagnant, de le/la laisser tomber : vous allez vous accrocher à la bête, comme un cowboy sur un cheval de rodéo, pensant qu’il finira par se soumettre ! Mais le problème, c’est que vous ne savez pas monter… Et un(e) conjoint, ça ne se dompte pas. N’ayant pas pris de cours d’équitation (entendre : des cours sur le fonctionnement de la vie affective), vous voltigez dans les airs, tombez rudement sur le sol et vous remontez, pour subir le même sort plusieurs fois encore. Ça fait mal : je le sais, j’ai été jockey ! Et des chutes, autant dans ma vie de cavalière que ma vie affective, j’en ai fait ! Pourquoi vous obstiner ? Parce que vous n’êtes pas dans le plaisir, vous êtes dans le besoin. Ce besoin irrépressible d’être en couple à tout prix, coûte que coûte, même parfois si cela doit vous coûter la vie. Et quand je parle de vie, je ne parle pas de suicide, je parle simplement de souffrir chaque jour qui passe, sans comprendre pourquoi et l’accepter au nom de la dépendance. J’ai lu la phrase d’un auteur inconnu qui dit ceci : « Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir vécu« … Pensez-vous que vous vivez, sans savoir qui vous êtes, vous accrochant à n’importe qui, vous écorchant jusqu’au sang ?
Vous avez saisi la première opportunité d’être en couple, sans vous connaître, ni faire le tour de vos besoins. Vous n’avez pas réalisé que les ex ont souvent des dénominateurs communs. Forcément, pour vous en rendre compte, il faudrait prendre deux minutes pour faire l’autopsie de vos relations et déterminer de quoi elles sont mortes. Allez, je vous donne la réponse : elles sont mortes de dépendance affective et émotive. Mais le dernier auquel vous vous accrochez est à vos yeux la dernière chance : pas question de décrocher ! Qui va m’aimer après lui/elle ? vous demandez-vous, terrifié. Et si, épuisé, vous débarquez de cette relation, reprenant votre souffle, encore persuadé que le fantasme de couple que vous avez tricoté autour de l’autre peut exister, vous revenez vous écorcher sur cette relation qui ne peut pas fonctionner. Pour que cela fonctionne, il faut savoir qui vous êtes et qui vous voulez, avoir les mêmes valeurs et les mêmes croyances, bref, avoir les mêmes règles pour gagner à deux. L’autre n’est plus un adversaire, mais un partenaire de jeu : vous êtes dans le plaisir et non dans le besoin. Tout repose sur la confiance et l’estime que vous avez développées et si les pions, les (mauvais) tours, les cavaliers (cavaleurs ?) et les fous ont fini par vous lasser, peut-être vous intéresserez-vous à un Roi ou une Reine… Mais pour prétendre attirer ces monarques, il faut être équilibré. Équilibré ne signifie pas qu’il faut atteindre la sagesse du Dalaï-Lama ! D’ailleurs, je vous ferais remarquer qu’il est célibataire. Vous pouvez remplacer le mot « équilibré » par « heureux ».
Le bonheur se partage, pas le malheur. Si vous êtes malheureux, réglez cela dans votre coin, au lieu d’en faire profiter quelqu’un, aussi malheureux que vous : – 1 – 1 = – 2. L’autre n’aura jamais le pouvoir de faire votre bonheur, ce ne sera qu’un leurre qui pourra durer quelques semaines, quelques années. Mais le rodéo va commencer, vous allez vous accrocher à ce cheval furieux, tomber, vous relever et réessayer. Je l’ai fait aussi. Mais ce que j’ai appris, au fil du temps et des expériences, c’est que l’amour n’est pas un jeu de hasard, mais une stratégie. Il est temps de choisir votre partenaire au lieu de laisser le sort en décider. Faites donc un choix éclairé, travaillez sur votre confiance et votre estime pour vous hisser au rang de Roi ou de Reine, représentants simplement les gens heureux. C’est le secret pour avoir une belle vie à deux. Quand vous en aurez assez des ruptures et des fractures, peut-être serez-vous tenté d’essayer ce que je vous explique : une personne heureuse + une personne heureuse = 2 personnes heureuses. Lisez « Gagnez au jeu des échecs amoureux » (Béliveau éditeur), sorti en Europe depuis le 13 février 2017 et qui sortira en mars 2017 au Québec, si vous souhaitez arrêter de faire toujours la même chose qui ne produit rien et en attendre un résultat différent. Mais si vous préférez le rodéo, alors, accrochez-vous, ça va secouer !
La nouvelle version de « Gagnez au jeu des échecs amoureux » bientôt vendue en format papier (13 février 2017 en Europe) et début mars 2017 au Québec et vendue en numérique (e-book) uniquement sur le site www.pascalepiquet.com et bientôt en format papier
« Séduire pour une nuit ou charmer pour la vie ? » sorti au Québec et en Europe et vendu en numérique sur le site www.pascalepiquet.com
La nouvelle version du « Syndrome de Tarzan avec amour en supplément » est vendue en version numérique (e-book) uniquement sur le site www.pascalepiquet.com avec, en bonus, une conférence audio.
– Coaching individuel par skype. Tous les détails sur mon site : www.pascalepiquet.com
Lisez la chronique de Pascale Piquet, tous les mercredis, depuis 2007.