DÉPRESSION : POURQUOI LA VIE EST-ELLE MÉCHANTE AVEC MOI ?!
J’ai longtemps cru que la vie était méchante avec moi et surtout les ex-conjoints, puis aussi l’ex du père de ma fille et sa maîtresse et le dernier conjoint et mes patrons, ma mère aussi ! Qu’avais-je donc bien pu leur faire dans une vie antérieure pour qu’ils s’allient tous pour m’en faire voir de toutes les couleurs ?! Pauvre victime innocente que j’étais… Innocente, mais pas au sens où je n’y étais pour rien, innocente dans le sens « incapable de comprendre que c’est moi qui attirais les ennuis »… Jusqu’au jour où j’ai réalisé que la vie me voulait du bien : chaque « gifle » qu’elle me donnait était là pour me remettre sur le droit chemin. Car, quand vous vous en écartez, vous le payez généralement assez rapidement. Tomber dans un piège, ça fait mal. Est-ce la vie qui met les embûches sur votre route ou est-ce vous qui ne les voyez pas ? Plus facile de reconnaître un piège, quand vous l’avez expérimenté. Mais toujours retomber dans le même flirte avec le masochisme. Alors, comme vous ne comprenez toujours pas, la vie vous gifle jusqu’à ce que vous compreniez. Et si vous ne vous posez pas de questions, elle peut vous mettre en dépression…
Persuadée que mon grand équilibre attirait les grands déséquilibrés (j’avais remarqué que je les attirais !), je continuais à prendre de sacrées gifles avec les gars que je fréquentais. Je remarquais aussi que j’attirais des patrons (pas tous, Dieu merci !) qui relevaient de la psychanalyse. Turbulence après turbulence, j’ai vraiment cru que la vie était faite comme ça et que je devais juste prendre un bol d’oxygène, quand j’avais la tête au-dessus de l’eau, avant de m’enfoncer à nouveau. Je croyais dur comme fer que le bonheur, ce n’était que des bols d’air pris par-ci par-là, avant la prochaine vague. Mes fausses croyances s’articulaient comme suit : on ne peut pas tout avoir, il y a toujours un revers à la médaille, tout se paie, le bonheur ne peut pas durer. Ce que vous croyez existe et moi, tout ça, je le croyais. Puis un beau jour, à force de gifles et de dépressions, ma brouette est pleine et je ne suis plus capable de me relever pour la pousser : une première que je gère grâce aux arts martiaux, une deuxième grâce aux chevaux et la troisième que je ne gère plus du tout. Je suis à genoux, incapable de respirer, et j’ai la forte impression que je suis en train de « crever ». Mais de quoi ?! Aucune idée ! La dépendance affective m’entraîne par le fond, que je viens de toucher…
Les patrons et les conjoints (le premier livré avec ex et maîtresse !), plus tous les ennuis qui chargeaient ma brouette, c’est bien moi qui les avais attirés… Je sais, si vous faites partie de ceux qui pensent que la vie est injuste et méchante, vous ne pouvez imaginer une seule seconde en être responsable. Et pourtant… Le bonheur, ça s’apprend et quand vous êtes parti dans la vie avec les mauvaises cartes, c’est en perdant systématiquement que vous apprenez à jouer. Si vous perdez petit, vous perdez grand… et gros. Vous voyez votre vie s’effilocher, persuadée que vous n’y êtes pour rien et que, bien que vous n’ayez pas mérité toutes ces souffrances, l’injustice, l’humiliation, le rejet, l’abandon, la trahison et l’impuissance sont vos compagnes de route (les 5 blessures de Lise Bourbeau). C’est vrai qu’on vous a donné les mauvaises cartes dans votre enfance et donc la mauvaise version de la vie et de vous-même. Mais c’est vrai aussi que vous pouvez retourner la situation, en comprenant que si vous n’êtes pas responsable de vos mauvaises programmations, infligées depuis votre conception jusqu’à aujourd’hui par ceux qui vous ont entouré et les événements qui vous sont arrivés, vous êtes néanmoins responsable de les déprogrammer : ça se fait ! Je l’ai fait. Mon livre « Le syndrome de Tarzan » en témoigne.
Le jour où j’ai réalisé que la vie me voulait du bien, en me giflant quand j’étais sur le mauvais chemin, j’ai compris aussi qu’en marchant sur le bon, elle me récompenserait. J’ai donc retrouvé ma route, la vraie, cette vie pour laquelle je suis faite et que j’aime et qui me le rend bien. Vous le pouvez aussi, à partir du moment où vous refusez de jouer avec les mauvaises cartes, bien déterminé à aller chercher les as. La liberté a un prix quand il faut la gagner et n’a plus de prix quand vous l’avez. Une fois que vous y avez goûté, vous prenez conscience de votre responsabilité dans le fait de choisir d’être victime ou acteur de votre vie. Je sais qu’il y a des pentes plus ou moins ardues à remonter, mais je peux vous assurer que ça vaut le coup de vous atteler : si mes clients l’ont fait, vous le pouvez ! Parce qu’une fois que vous allez dans la bonne direction, quand vous savez les pièges et comment les éviter, quand vous reniflez ceux qui peuvent vous écorcher et vous en éloigner, la vie vous récompense plus que vous ne l’imaginez : j’en suis la preuve vivante !
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