COMMENT ÊTRE UNE FEMME ?

COMMENT ÊTRE UNE FEMME ?

 

Les femmes ressemblent de plus en plus aux hommes, mais n’en prennent que les défauts : elles copient les machos ! Vous le savez maintenant, être un homme (cf. ma chronique précédente : http://www.machronique.com/comment-etre-un-homme/), c’est être un Dominant (pas un dominateur, ni un dominé), c’est la virilité et la masculinité, ajoutées au sens des responsabilités, avec un instinct protecteur. En face de cet Homme, il doit y avoir une Femme féminine, sensuelle, maternelle (uniquement avec ses petits, pas avec son conjoint !), qui accepte d’être protégée, refusant de faire les travaux de force qui requièrent du muscle. Une Femme peut être musclée, à travers le sport, mais n’est pas obligée de se servir de sa force pour rivaliser avec l’homme. Imaginez si celui-ci se mettait à vouloir des seins, pour rivaliser avec les femmes !

 

Vous êtes nombreuses, et moi la première, à avoir entendu votre mère vous dire : « Il ne faut pas que tu dépendes d’un homme, il faut que tu aies un travail et que tu sois indépendante financièrement ». Quand elles ne rajoutaient pas, ces mères revanchardes « Parce que les hommes, tous des bons à rien ! ». Ma mère, en réaction vis-à-vis des hommes (son père biologique, puis mon grand-père qui l’avait pourtant adoptée et mon père), m’a élevée dans cette rancune bourrée de non-dits : comme un chien qui grogne, mais qui n’attaque jamais. Je vous avoue que ça a eu l’effet inverse sur moi : j’adore les hommes, j’aime l’Homme. Mais déjà, vous êtes élevée, madame, mademoiselle, dans une programmation de révolte, contre celui dont vous serez l’esclave et qui sera votre maître et auquel il faudra échapper, selon votre mère. Arrêtez, par pitié, de juger le sexe opposé sur les névrosé(e)s que vous avez rencontré(e)s, c’est vous qui les avez attiré(e)s ! C’est valable pour les deux sexes. Un Homme équilibré n’est ni un macho, ni un dominateur, ni un dominé.

 

Comment ces femmes vous auraient-elles enseigné la féminité, étant en réaction contre tout ce qui fait la Femme ? Dans des temps pas si reculés, les femmes étaient soit des fées, soit des sorcières et c’est toujours le cas. Elles séduisent et mènent l’homme au paradis ou en enfer. Dans ce monde de névrosés, la femme craint les muscles de l’homme et celui-ci craint son pouvoir de séduction. Ne les a-t-on pas voilées dans certaines religions ou civilisations ? Redoutée, parfois considérée comme un suppôt de Satan, elle peut également enchanter la vie d’un homme amoureux. Mais dans un cas, comme dans l’autre, elle se sert de ses attributs féminins. Si elle les met sous le nez des hommes, c’est bien pour qu’ils s’en nourrissent les yeux. Aujourd’hui, les femmes ne laissent plus le sexe opposé découvrir ce qu’elles découvrent, parfois trop. Je vous le dis, moi la Parisienne, vous dévoilez votre corps d’une façon qui frise parfois la vulgarité. Un décolleté doit laisser voir juste le haut des seins, pas la totalité ! Quant à la jupe, quand je vois certaines d’entre vous sur les trottoirs de Montréal, un souffle d’air et vous voilà la culotte à l’air, soyez assurée qu’en France on vous demanderez combien vous coûtez…

 

Mon premier été à Montréal, j’étais dans le métro et je vois une jeune femme monter, vêtue d’une jupe qui ressemblait à une ceinture et un décolleté jusqu’au nombril : j’ai vraiment cru qu’elle était une prostituée. Puis plusieurs sont montées dans la rame, aussi légèrement vêtues, j’ai vraiment pensé que j’étais dans le quartier des femmes de petite vertu. Puis j’en ai vu partout ! J’étais vraiment sidérée : mettez les mêmes femmes sur les trottoirs de Paris, elles n’auront pas fini de se faire mettre la main aux fesses ! Elles se baladent à moitié nues, sous le nez de ces messieurs qui sont assez domptés pour ne même pas regarder. Je parle des Québécois, car les Européens, eux, ne se gênent pas. Une femme de ce style est passée devant l’école de ma fille, école internationale, et seuls les hommes autres que Québécois la regardaient. Les autres piquaient du nez. Des amis français voulaient venir en été au Québec et je leur ai dit qu’il faudrait attendre l’hiver car l’été, il faudra les assommer pour ne pas qu’ils deviennent fous ! D’ailleurs, les Français que j’ai rencontrés m’ont tous fait la même réflexion : « les Québécoises sont belles, à moitié à poil, et pas besoin de faire d’effort pour coucher : elles te sautent dessus ! ». L’un d’entre eux, gars dans la trentaine, baraqué, m’a même dit « C’est ‘pitouneland’ ici ! (Pitoune : jolie femme facile aux mœurs légères). En France, tu entres dans un bar et tu rames comme un fou pour en conquérir une seule et à Montréal, pas besoin de faire quoi que ce soit : elles te sautent dessus ». Croyez-moi, il s’est « payé la traite » (il a fait un festin !).

 

Les femmes, par le passé, se laissaient désirer, conquérir : elles savaient attirer l’homme de leur choix par toutes sortes de stratagèmes, mettant leur corps en valeur, coiffure maquillage, bijoux, vêtements. Aujourd’hui, pas besoin d’être féminine : vous sautez sur le bifteck ! Voilà pourquoi les hommes n’ont plus à être beaux, ni à démontrer leurs talents de guerrier et de conquérant : ils n’ont plus qu’à se laisser choisir. On assiste à un pitoyable « meat market » (marché à la viande), dans les bars et autres endroits publics, où les hommes n’ont plus rien à dire, juste à attendre au bar, tels des chevaux à l’abreuvoir, que ces dames les choisissent en regardant leurs fesses. Plusieurs de mes clients et des Français ont fait des manœuvres d’approchent et se sont faits rembarrer ! Vous détestez qu’un homme prenne les devants et vienne vous parler : c’est vous qui faites les premiers pas ! Mais dans quel monde vivons-nous ? Et pas question de laisser le sexe opposé manifester la moindre galanterie, ce que vous interprétez comme faisant allusion à votre faiblesse ou incapacité à ouvrir une porte, ouvrir la portière de la voiture, porter un bagage lourd et ne parlons pas d’un homme qui veut vous offrir le restaurant. Là, vous pensez qu’il est en train d’acheter un ticket pour faire un tour dans votre lit ! Sachez, madame, mademoiselle, qu’en France, il est exclu qu’une femme qui a été invitée par un homme paie sa part. Il y a même des restaurants dont les menus que l’on donne à une femme ne comportent aucun prix : eh oui, c’est ça les égards dus à votre rang !

 

Tout à fait capable de me défendre toute seule, j’apprécierai néanmoins qu’un homme me protège si je suis en danger. Démontrant qu’il est un protecteur et que je suis précieuse pour lui, c’est pour ces mêmes raisons qu’il me tiendra la porte, ouvrira ma portière, me proposera sa veste si j’ai froid. Alors que moi, je serai tendre et sensuelle, douce et enveloppante, un tantinet coquine et séductrice avec celui que j’aurai choisi. Ce n’est pas parce que vous vous faites des coiffures qui ressemblent à des choucroutes, parce que vous portez des faux ongles et que vous vous maquillez comme des pintades que vous êtes féminine ! C’est un état d’esprit et non un déguisement ! Quand je vous vois ainsi accoutrées, marcher dans les rues comme un déménageur qui cherche le piano, je comprends que vous n’attiriez que des dominés.  La démarche aussi doit être féminine. En revanche, une femme n’a pas à être maternelle avec un homme, plutôt attentionnée, comme il le sera également. Le côté maternel est réservé aux enfants : sinon, vous allez attirer un homme qui n’a pas grandi et qui cherche sa maman. Ou vous rencontrerez un père, vous comportant comme une petite fille : vous changez même de voix quand vous parlez à votre amant, régressant à l’âge de 10 ans ! Si vous êtes une dominatrice, vous choisirez un dominé : souvenez-vous qu’on méprise ceux qu’on domine et c’est un homme que vous méprisez que vous aurez dans votre lit. Si vous êtes une dominée, soumise à tous ses désirs, vous tomberez sur un dominateur. Mais dans un cas comme dans l’autre, vous ne le respectez pas, car il n’est pas respectable, alors que vous partagez sa vie. Et si vous étiez une Dominante, une Femme qui respecte l’Homme et qui est respectée ?

Dominateur/dominatrice ou dominé(e) : vous êtes en dépendance affective ! Seuls les Dominants et Dominantes sont équilibrés.

 

La Femme représente la sensualité, la volupté, la tendresse, la douceur, elle est enveloppante, mature et épanouie, elle aussi prend ses responsabilités. Que vous soyez une poupée Barbie ou un garçon manqué, vous êtes complémentaire de l’Homme : deux dominants formant un couple. Le dominer ou vous laisser dominer n’engendrera que le désordre. Vous êtes le Yin et il est le Yang : la douceur qui rejoint la force dans un même élan que représente la relation sexuelle. La Femme n’est-elle pas le repos du guerrier ?!

Souvenez-vous : l’Homme propose, la Femme dispose ! C’est à l’Homme de conquérir la Femme, qui accepte ou non.

La semaine prochaine : comment être en couple !

 

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